30 septembre 2008

Petite pensée comme ça

Tu comprendras quand tu seras grand.
Je ne te dis pas ca de manière condescendante ou comme pour te dire de te dépêcher d’être grand pour pouvoir comprendre plein de choses. Non, surtout pas, ne sois pas pressé. Car je comprends peut-être des choses que tu ne comprends pas, mais toi, mon chéri, tu comprends des choses que moi je ne comprends plus.
Et je le regrette.

26 septembre 2008

La découverte de la frustration

Malo a donc 6 mois et Malo est de plus en plus conscient.
De lui, de moi, de son environnement, de ses propres limites.

Malo a l’évidence voudrait s’asseoir, se mettre debout, courir, marcher, faire des galipettes, lire du Proust et jouer à Guitar Hero.

Mais Malo pour l’instant ce qu’il sait faire c’est :
- Se retourner du ventre sur le dos ET du dos sur le ventre (la combinaison des deux pouvant donner un roulé boulé)
- Se tenir à peu près assis quand on le tient
- Rire
- Sourire
- Faire des sons. Beaucoup de sons. Mais rien de foncièrement intelligible
- Tenir ses pieds quand il est sur le dos
- Manger des purées de fruits et de légumes
- Faire des abdos sur un plan incliné
- Regarder intensément des jouets, les attraper et les manger

Donc même si c’est déjà pas mal, on est loin du compte.


Et petit Malo est frustré ! Oui ! Déjà ! Le pauvre il est pas rendu, mais ca je préfère pas lui expliquer encore. Alors je l’encourage. On s’organise des squats sur le lit de papa et maman avec pliens de jouets et on joue. Sinon, de toute façon il me pète les couilles.
Oui, parce qu’en ce moment, il est également entrain de découvrir que je ne fais pas partie de lui et que dans ces conditions, si je disparais dans la cuisine avec une pile d’assiettes, il y a quand même de fortes probabilités que je ne revienne jamais. Ca c’est ce qu’il croit. Alors il hurle le petit. Donc je passe beaucoup de temps avec lui pour préserver un volume sonore « raisonnable » et j’en suis ravie. Je le stimule et il a l’air aux anges. Il pousse des petits cris de joie qui me font fondre, il rit aux éclats et sourit, comme si le sourire était son mot préféré. J’espère que c’est un indicateur de bonheur car si c’est le cas, Dieu ce qu’il a l’air heureux et rien ne pourrait moi en ce moment me rendre plus heureuse aussi.

Après toutes ces émotions que je viens de vous transmettre de par le plus profond de mon être, et que quelque part ca me gêne toute cette dégoulinance d’amour, je vous propose de créer une diversion et de terminer sur du rire

Mon oncle : « Tu l’appelles « mon p’tit chat » malo ? »


Vous savez, il vaut mieux entendre ca qu’être sourd.

Parait-il.

24 septembre 2008

Demi-anniversaire

Quel meilleur moment pour faire le bilan que les 6 mois de mon petit Malo d’amour ? Je vous le demande.

Une demi-année en tant que maman, une demi-année à m’occuper d’un petit être, croisement de moi-même et de mon chéri bien-aimé, une demi-année à aimer quelqu’un qui l’année dernière encore n’existait pas, pas même dans mon imagination.
Un truc incroyable, c’est moi qui vous le dit.
Une vie complètement changée, des projets en pagaille, le privilège d’avoir toujours quelqu’un a faire passer avant soi.

Quand je repense à la petite bestiole d’à peine 46 cms et 2,6 kgs que je tenais dans mes bras, aujourd’hui, une bonne bête de 65 cms pour 7,8 kg. 3 fois plus lourd dans mes bras, 20 fois plus agitée, expressif. Une interaction qui est apparue progressivement pour devenir aujourd’hui une sorte de dialogue constant entre ce petit être non doué de parole qui cherche à me dire pleins de choses, qui en exprime autant qu’il peut avec son regard, ses bras, ses jambes, ses rires et ses sourires. Ses cris, ses pleurs, ses hurlements (n’ayons pas peur des mots). Il en a déjà tellement appris, il en apprend un peu plus chaque jour. C’est fascinant.

Et puis, il faut quand même parler de cet amour incroyable qui surgit de nulle part. Une émotion inimaginable avant d’être ressentie. Je suis amoureuse de 2 hommes, dont un à vie (n’oublions pas les chiffres alarmants sur la longévité du couple). Je n’ai jamais ressenti amour aussi inconditionnel, aussi évidemment immortel. Cela ne fait que 6 mois, mais je ne me souviens même plus comment ca fait de ne pas le ressentir !

Donc oui, pour répondre à votre question, celle que tout le monde me pose, oui ca change la vie. Mais pas forcément dans le sens ou vous l’entendez car je sors toujours, je vois des amis, mon chéri bien-aimé et moi, on arrive a faire des trucs, avec de l’organisation. Bon ok, j’ai souvent une poussette greffée aux bras, un biberon, une compote et une couche dans mon sac, l’ouïe la plus fine du monde pour repérer les pleurs d’enfant, je maitrise admirablement le secouage de toute sorte de jouets qui bruissent, grelottent et parlent en chantant, ainsi que le coupage d’ongles sur mineur remuant de moins de 1 an, j’ai 7 kgs en trop et je sais faire des purées de fruits et de légumes bio maison. Mais je suis toujours moi, avec quelques supers pouvoirs en plus.

Petite retrospective en image du Loulou


A la naissance


A 1 mois



A 2 mois


A 3 mois


A 4 mois


A 5 mois

A 6 mois [to be released soon once my hardrive is able to host all the pictures I took for one month]

11 septembre 2008

Relooking et coiffeur digital

Alors mon blog aussi il a eu envie de se payer une nouvelle tête et comme le coiffeur pour blog, c'est gratuit, j'ai pas dit non.

Vous en pensez quoi ?

Je suis dubitative..

08 septembre 2008

La question à 1 300 balles

Est-ce que être une femme, c'est se delester de 194 euros pour rester enfermée 6h45 dans un salon de coiffure alors qu'en plus, il fait beau dehors, et s'en foutre ? voire même s'en réjouir ?

Si c'est ca, je prefère rester un homme

Heu.. une femme sans coupe.

Ah et pis merde, j'y comprends rien.

05 septembre 2008

Septembre

Il est beau mon fils bis

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais j’ai tendance à beaucoup plus écrire quand ca ne va pas. Peut-etre que déprimer m’inspire. Je cogite tellement dans ces moments-la que je fais des phrases dans ma tête, j’écris mon histoire, je me raconte mes angoisses. J’essaie d’en rire aussi. Alors parfois les phrases sont drôles. Mais je les oublie bien sûr sinon, ca ne serait pas vraiment drôle.
Et puis finalement, quand je me décide à écrire, je raconte un truc sans grand intérêt littéraire en soi.

Aujourd’hui je n’ai pas la grande forme et j’ai décidé d’accuser le temps, la rentrée. D’aussi loin que je me souvienne, le mois de septembre ca n’a jamais été une grande période de réjouissance . Fin de l’été, début d’un cycle, rentrée des classes ou du boulot. Même le soleil se retire pour laisser place aux nuages, à la pluie. Aux températures bizarres, oscillant entre froid et moite. Bref, cette conjonction entraine une sorte de déprime inévitable.

Ici, je m’angoisse sur mon avenir professionnel, sur la façon dont je vais pouvoir faire garder Malo, sur mes kilos de grossesse qui ne veulent pas partir sauf si je m’affame. Sauf que m’affamer ca n’est pas une bonne idée. Ca influe également sur le moral et par rapport à Malo, je ne peux pas me permettre de faiblesse physique. Il faut que je sois la pour lui. A chaque moment. Toujours. A vie.

Aujourd’hui c’est particulièrement dur car j’ai enchainé 2 nuits d’insomnies. Mercredi endormie 4h (jeudi donc), ca je vous l’ai dit, et hier rebelotte, je me suis endormie peu après que le réveil de mon chéri ait sonné à 6h15 (ce matin donc). Bon ce qui est cool c’est que j’ai vu un Hollywood Story excellent sur Hugh Hefner.
Donc ce matin c’était vraiment dur.
Et aujourd’hui aussi par extension.

Et puis aussi je me suis attelé au dossier crèche et ca j’en parlemême pas, parce que ca c’est un vrai problème qui me déprime.

Alors finalement, j’ai pris mon courage à 2 mains et j’ai fait du rangement, du ménage. C’est bien parfois. C’est une source de satisfaction immédiate. Tu t’affaires 30 minutes, tu te retournes et tout est propre. C’est joli, ca repose l’esprit.

J’ai donc décidé de me faire un week-end détente et plaisir en famille, avec le(s) chéri(s). Aussi je vais chez le coiffeur. Je sais, c’est futile, mais je ne supporte pas ma tête en ce moment, ce qui n’arrange rien.

Je vous dirai Lundi si ca marche et je vous souhaite un bon week-end également.

04 septembre 2008

Un jour comme les autres

Il est beau mon fils


Au départ aujourd’hui c’était une journée de merde.
Et puis en fait finalement non.
Je m’explique

Ca a commencé cette nuit avec une insomnie jusque 4h du matin. A 1h quand cheri se couchait épuisé, je petais la forme, l’horreur.

Je me suis forcée a me coucher et ben je me suis retournée dans mon pieu pendant 2h30. C’était lourd.
Et puis ce matin du coup, je me suis forcée a me lever définitivement à 11h pour que ce soit pas la même chose ce soir. Alors déjà, je suis fatiguée, de mauvais poil d’avoir du me faire violence pour me lever.
En plus, vous avez sans doute remarqué mais il fait un temps de merde depuis maintenant beaucoup trop longtemps.
Sans compter qu’aujourd’hui, malo est de mauvais poil et pleure.
Cette grisaille + la fatigue + malo qui pleure = pétage de plombs, déprime, rien envie de faire alors que l’ennui mortel s’abat sur moi


Voyez ma gueule on capte tout de suite que j'ai eu un mauvais debut de journée et que finalement, ca va


Donc finalement, j’arrive à prendre mon courage à 2 mains et je le sors en poussette vu que du fait de cette météo, je ne l’ai pas sorti depuis samedi, attendant chaque jour que le prochain soit meilleur.

Donc, je sors avec la poussette. Je peste contre les gens qui ne me laissent pas passer, je sens que ca va pas bien moi, c’est pas bon signe de pester toute seule dans la rue et d’avoir de furieuses envies de mettre le frein de la poussette et d’aller casser la gueule à des pauvres gens qui ne sont coupables que de ne pas m’avoir déroulé le tapis rouge.

J’arrive au parc, Malo est adorable, regarde partout, joue, souris. Ouf !
Je lui donne son biberon et la le vent se lève, il a écarquillé les yeux, puis les a refermé et il a subitement respiré un grand coup par le nez comme s’il sortait d’une période d’apnée, et puis il a ri.


Malo aime le vent.




Après le biberon je le repose dans sa poussette et la, je le vois redresser le dos et rester assis dans la poussette tout seul au moins 1 minute.
Voila, encore un développement.
Bien sur, en bonne mère que je suis, j’ai halluciné, j’ai mitraillé de photo et ca l’a fait beaucoup rire.




Donc finalement cette journée est merveilleuse.
Vous inquiétez pas, un jour vous aussi vous comprendrez..

Summertime

















02 septembre 2008

A la découverte de l'artichaut poivrade..




Laissez moi vous parler aujourd’hui de ce grand inconnu : l’artichaut poivrade






Mais qu’est-ce donc ?
L’artichaut poivrade est un artichaut violet du midi cueilli encore petit !
Il se vend par botte de 4 ou 5 , ce qui suffit pour 2 personnes
Apparemment, ca se mange cru ou cuit.

Voila ce que j’ai pu apprendre sur l’artichaut poivrade après en avoir acheté une botte pour je ne sais quelle raison obscure chez mon primeur l’autre jour..

J’ai aussi appris que la recette de référence de ce légume, c’est l’artichaut barigoule, du nom d’un champignon que je ne connais pas et vous ?

Bref, en tous cas , c’est vraiment délicieux et je me dépêche de noter la recette pour ne pas l’oublier .
Ah et on est en pleine saison, en ce moment.

Je crois pas que ca dure très longtemps alors hâtez vous !


Artichaut Barigoule à La Julie

Ingrédients

5 artichauts poivrade
100g de champignons de paris
5/6 oignons grelot ou un petit oignon normal
1 grosse gousse d’ail
125 ml de vin blanc a la con
2 carottes
Huile d’olive
Thym , laurier
Poitrine fumé (épaisse ou fine)


Tournez (ou parez) les artichauts.
Bon, je suis sympa, je vous explique car j’ai moi-même bien galérer pour comprendre la technique.
Tu prends l’artichaut, tu coupes la tige en laissant 1 ou 2 cms. Ensuite t’enlèves les feuilles dures et tu coupes la tête des autres qui restent. Tu coupes ton artichaut en quartiers, tu enlèves le foin avec la pointe d’un couteau, tu les plonges dans un bain citronné pour qu’ils ne noircissent pas. Puis tu les égouttes et tu les essuies dans un torchon. Je conseille de peler un peu la tige qui reste avec un économe.
Lavez puis coupez les champignons en quartiers
Epluchez et coupez les carottes en rondelles.
Coupez les oignons grelots en 2 et le lard en tranches.
Emincez très finement l’ail

Faire chauffer 10 ml d’huile dans une poêle (ou un peu moins selon les gouts), faites y revenir les artichauts a feu vif 3 minutes.
Incorporez les carottes et faites les revenir 2 minutes
Incorporez les oignons et le lard, laissez cuire 2 minutes
Ajoutez les champignons et laissez de nouveau cuire 2 minutes.
Puis ajoutez du sel, le thym, le laurier (3 feuilles) et l’ail, remuez.

Versez le vin blanc et compléter avec de l’eau de façon a couvrir les légumes de justesse.
Couvre et laissez cuire 15 minutes en remuant de temps en temps.

On a mangé hier soir cette recette en plat unique et c’était franchement bon. Une belle alliance de saveur, fondant. Délicieux !