05 novembre 2008

Time for Hope

Je n’aime pas trop m’épancher sur la politique ici, c’est plutôt un débat que j’évite, car je sombre vite dans l’énervement voire l’agressivité, surtout en ce qui concerne certains hommes politiques de certains pays d’un certain bord – hum hum- qui seraient entrain de foutre la merde totale en termes de géopolitique mondiale.

Pourtant aujourd’hui, il s’est passé quelque chose que je ne peux pas passer sous silence. Peut-être qu’on vient enfin de prendre le tournant. Non, on l’a pris c’est sûr, mais le résultat va-t-il suivre ? Seul l’avenir nous le dira, mais je pense que pour une fois, le meilleur choix a été fait et je suis ravie que le nouveau président du monde soit Barak Obama. Vraiment. Heureuse de savoir que Bush va sombrer dans l’Histoire. Surtout quand l’on sait la place qu’il va y prendre : un président de merde qui quitte ses fonctions en laissant derrière lui des guerres, une crise économique sans précédent et qui ne peux plus mettre les pieds nulle part sans se faire huer par le peuple qui l’a élu. Pas de cervelle, pas de cœur, pas de courage. C’est même McCain qui l’avait dit à l’époque en 2000.

Pauvre McCain. En fait, il me fait de la peine en fait.
C’est l’histoire d’un type qui a tenté de rester intègre, honnête, qui a même failli quitter les Républicains un temps, qui détestait Bush mais qui, pour devenir Président, a cru qu’il fallait être Bush. Il s’est trompé, mais faire machine arrière est impossible. Il a perdu. Voila.
Et tant mieux. Le temps est venu pour que le changement s’opère. Et j’espère que nous ne serons pas déçus.


La seule chose que je ne m’explique pas, c’est comment se fait-il que 80% des Français soutiennent Obama alors qu’ils ont élu un Bush ?

03 novembre 2008

Bas

Je ne me sens pas tres bien en ce moment. Je ressasse, je m'adonne à la mélancolie, la douce mélancolie, celle qui tourmente le coeur de vaguelettes , qui l'emporte parfois au fond de la gorge, derrière les yeux, cette petite musique triste du hasard de la vie.
Les problèmes s'accumulent, les sentiments négatifs aussi.
Le retour de l'existentialisme. Encore.
Je devrais m'en douter. Il ne m'a jamais quitté. Il ne part jamais loin.
Et puis l'ennui, mon plus grand ennemi, celui qui me dit que ma vie est inutile, que je ne la controle pas, que je suis trop faible, trop lache pour avoir le courage de la vivre vraiment cette putain de vie. Oui, l'ennui est la, il prend racine et me paralyse.

Mais ca va passer. Ca passe toujours. Non ?
Il suffit d'attendre et à cette mauvaise passe succedera d'autres phases plus rejouissantes.
C'est toujours comme ça.
Ca finit toujours par passer.

Il faut que ca passe.
Il faut que je patiente la tête haute, les idées claires et prête à saisir les opportunités qui relanceront la girouette dans une autre direction. .
Ca va passer.

En attendant, une séance de larme sur Counting Crows, c'est bon.