17 octobre 2008

Rock is never dead

Aujourd’hui j’ai envie de parler musique. De vous livrer mon traditionnel monologue sur mon parcours musical, monologue dont j’ai su vous préserver jusqu'à maintenant. Mais en ce moment, je vis de nouveau un truc fort avec la musique. Le rock’n roll en particulier, je retrouve les sensations de la béatitude musicale et je danse dans mon salon sur des riffs de guitare en faisant du playback.

Il n’y a pas longtemps, avec un pote, on a dit « Rock is never dead ». C’est vrai. On a cru pourtant que le rock était entrain de mourir, qu’il allait mourir. Je me souviens il y a 4 ans on disait encore ca. Et puis c’est revenu. Et en fait, ca fait du bien. Car moi aussi, j’avais abandonné le rock, qui fut pourtant mes premières amoures il y a de ca 13 ans, alors que je découvrais en même temps les Beastie Boys, Smashing Pumpkins et Cypress Hill. Pas très rock tout ca me direz-vous. Oui, mais c’est ce qui a lancé ma période grunge. From Seattle. Nirvana, Pearl Jam, Soundgarden, Alice in Chains, Lemonheads, Bush. J’adorais les Smashing, Green Day, Dog eat Dog j’écoutais Offspring (que j’ai renié dès que c’est devenu connu, on est ado ou on l’est pas). Je me défoulais sur Rage. J’ai découvert la fusion, les trucs un peu plus métal, Sepultura, Biohazard et puis aussi un peu d’indus, (Tool, NIN). Parallèlement j’écoutais un peu de hip hop, Cypress Hill en particulier, De la Soul, Busta Rhymes, sans oublier le hip hop français, au top de sa forme a l’époque (NTM, IAM, 2 Bal 2 Neg, la FF et j’en passe). Et puis du big beat aussi, c’est la période de Fatboy slim, Propellerheads. Tout ca. Un bon truc de vacances.

A 18 ans, je me mets à écouter du neo-métal. Le premier Korn, le premier Deftones, le premier Limp Bizkit, Incubus. Je kiffe ma race dans mon 9 m² à faire de l’air guitar et a sauter dans tous les sens. C’était bien. Mais sans le savoir, je me dirige déjà vers un autre style musical : l’électro. On me met entre les mains du krush, du shadow. On m’emmène voir Herbaliser à la Laiterie en 1997, je découvre le label Ninja Tune. L’abstract hip hop, le trip hop, l’electro jazz, l’electro hip hop. Le label Warp, les beats epurés bien tranchants, les trucs super dark à pas ecouter quand on est déprimé. J’adore. Je deviens une vraie folle de musique, je passe la majeure partie de mon temps à investiguer , découvrir, écouter de nouvelles choses, en reperant les noms des labels, les noms des producteurs. Je commence à vivre musique. Je m’y connais vachement, la preuve quand je parle musique, personne ne comprend rien. Quelque part, je m’en délecte. Je me sens érudite. Mais je suis frustrée car je voudrais tout connaitre et je me rends compte que c’est impossible.

La je fais des stages en maison de disque, je fais connaissance avec une autre scène hip hop. Le hip hop new yorkais, underground, les labels anticon, mush, def jux. C’est un vrai moment de découverte car je n’avais pas idée que ce type de hip hop la existait. Les instrus hyper electro, les beats lancinants, les voix dissonantes (ou pas d’ailleurs). Cela dit, je commence à m’essouffler, à être moins avide , j’ai un mur de cédés a la maison, mais je ne les connais pas tous, et il y a en a pleins que je connais très peu. Encore aujourd’hui j’ai pas mal de cédés qui sont encore sous blister. Ma passion pour la musique s’estompe, petit à petit. C’est perturbant car c’est comme perde une grosse partie de moi. Ce qui me définissait. Ce qui me motivait. Ma vie se trouve privée de mon activité principale. Déstabilisant.

Par à-coup, je me remets à écouter mes « vieux trucs de grunge » comme je les appelle. Surtout quand on a picolé. Classique. Et en fait, je n’écoute presque plus que ca. Mes vieux trucs. Mais aussi de nouvelles choses. Mon frère m’a fait découvrir ce qu’on appelle le stoner, donc. Qui pour moi et d’après ce que j’en ai entendu est un mélange de grunge type Alice in Chains avec un son plus lourd, plus gras, plus puissant, plus métal, quoi. En particulier, j’ai découvert Down, qui est le nouveau Pantera, la suite du groupe après l’assassinat du guitariste sur scène (rock’n roll !). J’ai adoré. Et puis on m’a rendu mon disque d’At the drive in. Et puis je réécoute Rage. Et puis aussi Type O Négative, car grâce à mon frère (décidément, merci Guillaume !) j’ai retrouvé le titre de l’album que j’écoutais et du morceau que j’adorais. Bref, pleins de choses oubliées qui remontent et qui font du bien, qui réinsufflent une énergie que j’avais perdue et qui me manquait !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme toi, je pourrais parler et écrire sur la musique pendant des heures.
Je suis également dans ma période revival. Je réecoute tous mes vinyls avec quelques groupes que tu as cités et des standards comme les Ramones. Avec mes potes, on commandait des 45 tours aux Etats Unis...et puis on est tombé sur des pépites. Je me souviens quand on a reçu le premier 45t de Green Day avec sa couverture en papier: on s'est dit qu'on tenait là une petite bombe. Idem pour le 1er LP des Smashing (leur meilleur à mon goût) et It's a shame about ray de Lemonheads. En ce qui me concerne, mes oreilles ont toujours eu une préférence pour l'Angleterre, même en ce moment. Suis qd même nettement moins métal que toi et carrément moins hip hop à part les Beastie et aussi un souvenir ému pour Metallica que j'ai vu sur scène en 87 (j'en suis très fier !).Yeah !!

Mon coup de coeur du moment: NO AGE sorti sur Sub Pop.

La Nonne a dit…

ouaip alors les veiux trucs ie anterieur à fin 80, c'est maintenant que je les decouvre, ramones, violent femmes etc..

Et Metallica pour ma part vu en 1997 a un festoche en allemagne ou yavé aussi Marylin Manson, a ses debuts, quand on croyait encore qu'il arrachait des têtes de chiots sur scene..
Connais pas No Age, j'irai ecouter.
Et la at the drive-in (qu'on entend sur le blog, je sais pas si t'as remarqué mais j'y mets de la musique qui se declenche automatiquement) t'en penses quoi ?

Unknown a dit…

Parler de Type O me fait écouter my girlfriend's girlfriend à bloc

Merci Nunette

La Nonne a dit…

Mais c'est avec plaisir, bruno !

Moi, c'est plutot la version de plus de 10 minutes de black number 1... Je kiffe..