Bon, je crois qu’il est d’usage, lors du passage d’une année à l’autre, de s’arrêter en vol et de regarder l’année qui s’est écoulée pour en faire un bilan .
2008.
Qu’ai-je fait en 2008 ? Est-ce une année qui ne sert à rien, comme certaines années, ou alors une année pleine d’événements, de tournants. Deuxième réponse en ce qui me concerne bien sûr. J’avais d’ailleurs lu que 2008 est une année-tournant dans l’astrologie chinoise. Le passage d’un cycle de 12 années à un autre.
Je dois dire que je commence à me dire qu’il y a peut-être des choses intéressantes à creuser dans l’astrologie chinoise. Outre le fait que je suis chèvre en Chine, je n’y connais strictement rien et c’est peut-être une erreur.
Bref, assez de considérations introductives, et commencons le bilan/résumé de cette longue année
Janvier : on cherche un appartement activement. Très activement. Trop activement. Je suis enceinte de presque 6 mois et je cours Paris de visites d’appartement petits et chers en visites d’appartement moins chers et pourris dans Paris. Jusqu’Issy Les Moulineaux. Il y en a quand même 1 ou 2 qui nous plaisent mais la liste des prétendants est longue et nous passons à côté.
Le 17 Janvier, je visite un appartement qui est pas mal et sur lequel je saute parce que si l’on a pas trouvé d’ici la fin du mois, nous sommes condamnés à rester dans notre 2 pièces sur un boulevard et ca c’est totalement hors de question.
Le 25 janvier on emménage. Déménagement infernal. Long. Et puis quand j’appelle GDF pour mettre le gaz pour le chauffage et l’eau chaude, j’apprends qu’il faut que j’attende une semaine. Finalement, c’est 10 jours que je passerai dans le froid de Janvier à faire chauffer de l’eau dans une grosse casserole pour pouvoir me laver à l’éponge et à la bassine, frissonnant dans mon bac de douche. Enceinte de 6 mois donc.
2008.
Qu’ai-je fait en 2008 ? Est-ce une année qui ne sert à rien, comme certaines années, ou alors une année pleine d’événements, de tournants. Deuxième réponse en ce qui me concerne bien sûr. J’avais d’ailleurs lu que 2008 est une année-tournant dans l’astrologie chinoise. Le passage d’un cycle de 12 années à un autre.
Je dois dire que je commence à me dire qu’il y a peut-être des choses intéressantes à creuser dans l’astrologie chinoise. Outre le fait que je suis chèvre en Chine, je n’y connais strictement rien et c’est peut-être une erreur.
Bref, assez de considérations introductives, et commencons le bilan/résumé de cette longue année
Janvier : on cherche un appartement activement. Très activement. Trop activement. Je suis enceinte de presque 6 mois et je cours Paris de visites d’appartement petits et chers en visites d’appartement moins chers et pourris dans Paris. Jusqu’Issy Les Moulineaux. Il y en a quand même 1 ou 2 qui nous plaisent mais la liste des prétendants est longue et nous passons à côté.
Le 17 Janvier, je visite un appartement qui est pas mal et sur lequel je saute parce que si l’on a pas trouvé d’ici la fin du mois, nous sommes condamnés à rester dans notre 2 pièces sur un boulevard et ca c’est totalement hors de question.
Le 25 janvier on emménage. Déménagement infernal. Long. Et puis quand j’appelle GDF pour mettre le gaz pour le chauffage et l’eau chaude, j’apprends qu’il faut que j’attende une semaine. Finalement, c’est 10 jours que je passerai dans le froid de Janvier à faire chauffer de l’eau dans une grosse casserole pour pouvoir me laver à l’éponge et à la bassine, frissonnant dans mon bac de douche. Enceinte de 6 mois donc.
Et surtout je déballe. Les cartons. J’aménage cet appartement qui va etre le notre mais que je ne me suis pas encore approprié et qui commence plutôt mal avec cette histoire de chauffage.
Février : ca s’installe progressivement et je déballe. Encore. Toujours. Stéphane a commencé son nouveau taff et il travaille comme un fou et loin. Je ne le vois quasiment pas. On cherche un locataire pour notre ancien appartement dont on n’a donné le préavis que le jour de la signature du bail pour le nouveau, et dont on paye le loyer en plus en attendant de trouver un repreneur. C’est l’enfer. Je fais la navette entre ici et la bas quasiment tous les jours. Je suis enceinte de 7 mois, épuisée et angoissée au possible de ne pas réussir à régler cette affaire d’appartement de merde. On finit par trouver in extremis à la fin du mois et c’est un immense soulagement.
Mars : j’essaie de terminer en hâte mes cours de sophrologie pour la préparation à l’accouchement. Je vais bientôt entrer dans le dernier mois et je peux accoucher d’un moment à l’autre. En théorie car rien ne semble l’annoncer. Physiquement parlant. A part ces contractions bizarres, absolument indolores qui reviennent souvent. J’occupe mes journées à compléter mes achats pour la naissance du petit bébé dans mon ventre, qui n’a encore aucun prenom puisque je ne sais même pas si c’est une fille ou un garcon.
Et puis le 16 mars je me précipite à l’hôpital. Je ne sens plus le bébé bouger et j’ai peur. On m’osculte, me garde pour la nuit, malgré mes protestations et la, chose étrange, mes contractions commencent à devenir douloureuses vers 1h du matin. Une nuit de souffrance vient à bout de mon refus de la péridurale. J’ai mal, je suis fatiguée et pas sortie de l’auberge, car la progression est plutôt lente. Quand Stéphane arrive vers 11h, la douleur m’a quitté et nous commençons une phase d’attente qui prendra fin à 20h35, soit 20h de travail ( !) avec la naissance du petit bébé, qui s’avère être un petit mec et que l’on appelle Malo.
Février : ca s’installe progressivement et je déballe. Encore. Toujours. Stéphane a commencé son nouveau taff et il travaille comme un fou et loin. Je ne le vois quasiment pas. On cherche un locataire pour notre ancien appartement dont on n’a donné le préavis que le jour de la signature du bail pour le nouveau, et dont on paye le loyer en plus en attendant de trouver un repreneur. C’est l’enfer. Je fais la navette entre ici et la bas quasiment tous les jours. Je suis enceinte de 7 mois, épuisée et angoissée au possible de ne pas réussir à régler cette affaire d’appartement de merde. On finit par trouver in extremis à la fin du mois et c’est un immense soulagement.
Mars : j’essaie de terminer en hâte mes cours de sophrologie pour la préparation à l’accouchement. Je vais bientôt entrer dans le dernier mois et je peux accoucher d’un moment à l’autre. En théorie car rien ne semble l’annoncer. Physiquement parlant. A part ces contractions bizarres, absolument indolores qui reviennent souvent. J’occupe mes journées à compléter mes achats pour la naissance du petit bébé dans mon ventre, qui n’a encore aucun prenom puisque je ne sais même pas si c’est une fille ou un garcon.
Et puis le 16 mars je me précipite à l’hôpital. Je ne sens plus le bébé bouger et j’ai peur. On m’osculte, me garde pour la nuit, malgré mes protestations et la, chose étrange, mes contractions commencent à devenir douloureuses vers 1h du matin. Une nuit de souffrance vient à bout de mon refus de la péridurale. J’ai mal, je suis fatiguée et pas sortie de l’auberge, car la progression est plutôt lente. Quand Stéphane arrive vers 11h, la douleur m’a quitté et nous commençons une phase d’attente qui prendra fin à 20h35, soit 20h de travail ( !) avec la naissance du petit bébé, qui s’avère être un petit mec et que l’on appelle Malo.
Il pèse seulement 2,6 kg et mesure 46 cms. Il est né à 37 SA + 3 dans le jargon, soit 3 semaines et demi en avance dans le langage normal. Et il va trés bien.
Ainsi commence la rencontre avec Malo. Les nuits inexistantes, la vie en continu, la fatigue, la peur de mal faire et l’amour incoyable qui nous submerge. J’apprends à m’occuper de ce tout petit d’homme qui a l’air si petit, si fragile, si dépendant de moi.
Au passage, je fête mes 29 ans le lendemain de la naissance. Ca passe inaperçu. Normal.
Avril – Mai : les jours, les semaines passent, je deviens maman, mais Malo n’est pas facile, j’en bave. En plus, je l’allaite, ce qui est épuisant, même si c’est une expérience formidable. On découvre qu’il a une hernie et on doit le faire opérer début Juin. Malgré le fait que l’opération soit bénigne et courante, je ne peux m’empêcher d’avoir peur que quelque chose tourne mal. Je découvre à quel point ce bébé est la chose la plus importante dans ma vie. Pour toujours. Toujours je voudrai le mieux pour lui, toujours je m’inquièterai. Et je ne pourrai pas lutter. Parce que c’est comme ca. Ca ne s’explique pas. C’est.
Juin : Malo se fait opérer et tout se passe au mieux. Il commence à faire ses nuits et devient calme. Débute alors une période de 3 mois de sérénité. Malo ne pleure plus, s’éveille, grandit, mange bien, fait ses nuits, suce son pouce, découvre son environnement. Je le sèvre pour ses 3 mois et il passe au lait artificiel et Stéphane devient tout à coup apte à le nourrir. Ca fait du bien. En plus, on le déménage dans sa chambre et l’on redécouvre un bout de vie à 2 une fois Malo couché. Ca fait du bien.
Juillet : départ en vacances autour du 20. En train. Galère mais bon. Une semaine les 3 à Hauteville en Normandie ou Malo entretient de longues discussions avec les feuilles des arbres et découvre la mer. Froide. Puis passage éclair à Poitiers chez la mère de Stéphane puis chez la mienne à Besançon.
Aout : retour à Paris. On achève l’été dans les parcs parisiens. Je connais le quartier par cœur. Je sors Malo en poussette tous les jours et on marche.
Septembre : Malo a 6 mois, ce n’est déjà plus un petit bébé. Il babille, saisit des objets, se retourne, rit aux éclats et mange des légumes et des compotes que je confectionne amoureusement. On commence les bébés nageurs et Malo semble adorer.
J’arrive enfin à me faire licencier de mon ancien taff. Je deviens officiellement chômeuse et je vais toucher des assedics. Avant que cela disparaisse.
Octobre- Novembre : mois de démarches administratives rapport, entre autres, à mon licenciement. Malo perce les 2 dents du bas le jour des 32 ans de son papa. Il commence à réclamer beaucoup plus d’attention. Et puis on ne peut plus le laisser seul sur son tapis car il arrive à se balader dans le salon grâce à des rotations diverses.
De mon côté je commence à péter un câble à cause de mon inactivité et de la routine qui s’installe. J’ai pleins de missions à accomplir mais je suis comme paralysée par l’ampleur de la tache. En plus, l’hiver est rude. Moche. Et ca n’aide vraiment pas à broyer du rose.
Décembre : Malo choppe une laryngite suivie d’une bronchite asthmatique puis se traine un rhume tout le mois. Il en profite pour faire pleins de progrès : il rampe façon commando, se tient assis, répète des babababa et se met à manger solide . Fini les biberons, monsieur pense qu’il est suffisamment grand pour en terminer avec ces trucs de bébé. A mon grand désespoir. Les premières vacances de noël approche et Stéphane, Malo et moi on fait notre première sortie en famille chez Toy’s’r’us et on achète les premiers cadeaux de noël du petit. Noel se passe très bien. Dans ma famille. Malo est très excité par ses nouveaux jouets et semble ravi. Il perce 2 dents, les incisives du haut mais externes, façon vampire, le 24 décembre.
On passe un 31 plutôt excellent avec Stéphane qui a pris quelques vacances qui font du bien à tout le monde. Diner en amoureux. Champagne. St Estèphe.
Une nouvelle année commence . 2009 de son p’tit nom. 2009 qui promet aussi d’être mouvementée. Je dis : 2009 année du neuf ! car il a y plein de choses qui doivent changer cette année. Je ne vous dis pas lesquelles, car après cela pourrait ressembler à une liste de résolutions et parait-il que les résolutions sont faites pour ne pas être tenues.
Or pour le coup, il est hors de question que ce soit le cas.
Ainsi commence la rencontre avec Malo. Les nuits inexistantes, la vie en continu, la fatigue, la peur de mal faire et l’amour incoyable qui nous submerge. J’apprends à m’occuper de ce tout petit d’homme qui a l’air si petit, si fragile, si dépendant de moi.
Au passage, je fête mes 29 ans le lendemain de la naissance. Ca passe inaperçu. Normal.
Avril – Mai : les jours, les semaines passent, je deviens maman, mais Malo n’est pas facile, j’en bave. En plus, je l’allaite, ce qui est épuisant, même si c’est une expérience formidable. On découvre qu’il a une hernie et on doit le faire opérer début Juin. Malgré le fait que l’opération soit bénigne et courante, je ne peux m’empêcher d’avoir peur que quelque chose tourne mal. Je découvre à quel point ce bébé est la chose la plus importante dans ma vie. Pour toujours. Toujours je voudrai le mieux pour lui, toujours je m’inquièterai. Et je ne pourrai pas lutter. Parce que c’est comme ca. Ca ne s’explique pas. C’est.
Juin : Malo se fait opérer et tout se passe au mieux. Il commence à faire ses nuits et devient calme. Débute alors une période de 3 mois de sérénité. Malo ne pleure plus, s’éveille, grandit, mange bien, fait ses nuits, suce son pouce, découvre son environnement. Je le sèvre pour ses 3 mois et il passe au lait artificiel et Stéphane devient tout à coup apte à le nourrir. Ca fait du bien. En plus, on le déménage dans sa chambre et l’on redécouvre un bout de vie à 2 une fois Malo couché. Ca fait du bien.
Juillet : départ en vacances autour du 20. En train. Galère mais bon. Une semaine les 3 à Hauteville en Normandie ou Malo entretient de longues discussions avec les feuilles des arbres et découvre la mer. Froide. Puis passage éclair à Poitiers chez la mère de Stéphane puis chez la mienne à Besançon.
Aout : retour à Paris. On achève l’été dans les parcs parisiens. Je connais le quartier par cœur. Je sors Malo en poussette tous les jours et on marche.
Septembre : Malo a 6 mois, ce n’est déjà plus un petit bébé. Il babille, saisit des objets, se retourne, rit aux éclats et mange des légumes et des compotes que je confectionne amoureusement. On commence les bébés nageurs et Malo semble adorer.
J’arrive enfin à me faire licencier de mon ancien taff. Je deviens officiellement chômeuse et je vais toucher des assedics. Avant que cela disparaisse.
Octobre- Novembre : mois de démarches administratives rapport, entre autres, à mon licenciement. Malo perce les 2 dents du bas le jour des 32 ans de son papa. Il commence à réclamer beaucoup plus d’attention. Et puis on ne peut plus le laisser seul sur son tapis car il arrive à se balader dans le salon grâce à des rotations diverses.
De mon côté je commence à péter un câble à cause de mon inactivité et de la routine qui s’installe. J’ai pleins de missions à accomplir mais je suis comme paralysée par l’ampleur de la tache. En plus, l’hiver est rude. Moche. Et ca n’aide vraiment pas à broyer du rose.
Décembre : Malo choppe une laryngite suivie d’une bronchite asthmatique puis se traine un rhume tout le mois. Il en profite pour faire pleins de progrès : il rampe façon commando, se tient assis, répète des babababa et se met à manger solide . Fini les biberons, monsieur pense qu’il est suffisamment grand pour en terminer avec ces trucs de bébé. A mon grand désespoir. Les premières vacances de noël approche et Stéphane, Malo et moi on fait notre première sortie en famille chez Toy’s’r’us et on achète les premiers cadeaux de noël du petit. Noel se passe très bien. Dans ma famille. Malo est très excité par ses nouveaux jouets et semble ravi. Il perce 2 dents, les incisives du haut mais externes, façon vampire, le 24 décembre.
On passe un 31 plutôt excellent avec Stéphane qui a pris quelques vacances qui font du bien à tout le monde. Diner en amoureux. Champagne. St Estèphe.
Une nouvelle année commence . 2009 de son p’tit nom. 2009 qui promet aussi d’être mouvementée. Je dis : 2009 année du neuf ! car il a y plein de choses qui doivent changer cette année. Je ne vous dis pas lesquelles, car après cela pourrait ressembler à une liste de résolutions et parait-il que les résolutions sont faites pour ne pas être tenues.
Or pour le coup, il est hors de question que ce soit le cas.
1 commentaire:
salut copinette ! Tes derniers posts font plaisir à lire (je te sens pleine d'énergie et d'humour !) et ton gnome est de plus en plus beau ! J'espère que tu arriveras à changer ce que tu veux changer cette année ! Nous aussi on a du pain sur la planche ! Je vous embrasse fort et aimerais tellement vous voir !!!!
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