30 mai 2007

La métamorphose

Je me souviens avoir dit que j’étais une fille mais pas trop

Je me regarde aujourd’hui et j’ai des talons et un rouge à lèvre cerise, je suis bien coiffée, j’ai un ruban dans les cheveux.

Je crois que le transformation s’opère. J’ai 28 ans et je deviens une femme, je commence à avoir des envies de femmes, je mets de moins en moins de baggys, j’ai des fringales de jupes et de talons, de maquillage et de coiffure, de mariage et de bébé.

L’heure est grave.
Ou pas ?
Je ne sais pas vraiment .
Disons que tout cela va complètement à l’encontre de ce que je pensais être. Généralement je n’aime pas me tromper, mais en fait, la, ça me fait plutôt du bien.

Surtout quand un collègue estimé vous dit « Quand même Julie, tu as la classe ». Même avec un dos nu vert fluo a pois noirs et un pull-sweat blanc. Je crois que c’est le compliment qui me fait le plus plaisir. La classe j’adore ça. Surtout quand elle se révèle sans robe de soirée ou tailleur. De toutes façons dans la famille, on a la classe. Noblesse napolitaine oblige.

Oui, je me jette des fleurs. Une fois n’est pas coutume. Je hais la vanité, je n’ai pas souvent bonne opinion de moi. Et parfois, ça arrive . Et j’ai envie de le dire. J’ai passé trop de temps à me mépriser et je tiens à profiter de ce petit moment de grâce où je m’aime un peu quand même.

25 mai 2007

Irmat !

Aujourd’hui, c’est Vendredi et comme on le sait tous, le Vendredi c’est permis. Encore plus quand big boss n’est pas la, que le travail a en grande majorité été fait, qu’il ne reste que quelques bricoles que je laisse traîner négligemment et qu’il fait un si beau temps alors que le week-end va être pourri.

Oui, Vendredi, c’est permis et je vais donc tenter de vous écrire ce mot que je vous avais promis en date du 22 Mai.

Je cherche mais je ne sais pas vraiment comment en parler. Envie d’être pudique, de garder mon trésor juste pour moi, en même temps, besoin de laisser une trace de ce moment, de cette émotion car quoiqu’il arrive, ce moment n’existera plus jamais.
Soit nous serons heureux et nous ne revivrons pas de telle épreuve (en tous cas pas de ce type), soit ça foire et alors ça foire et je ne pense pas qu’il y a aura de nouvelle chance. Il y a des limites au masochisme et à l’obstination . J’imagine.

Bon cela dit, je penche plutôt pour la première solution.

Notre second premier baiser a eu lieu jeudi dernier, il y a une semaine. Après un long regard qui en disait long (bizarrement) , et puis j’ai senti ses lèvres sur les miennes et l’étau qui enserrait mon cœur s’est envolé.

Le lendemain, nous sommes partis en week-end au fin fond du Finistère pour le mariage de mon cousin.
Nous avons passé notre lune de miel dans les odeurs de mer, de goemont.
Dans les fougères, sur les rochers et les plages.
Dans une mairie et une église, habillés comme des princes corses au milieu de bretons élevés au chouchen.
Dans un corps de ferme à déguster du champagne et des petits fours, à sentir l’ivresse monter doucement et le bonheur simple nous envahir.
Dans la salle de bain d’une chambre d’hote à 6h du matin , la fenêtre grande ouverte pour pas que la petite vieille nous engueule parce qu’on fume à l’intérieur, en buvant des bières qui s’étaient, par miracle, installées dans mon sac à main sans que je le remarque.
Nous avons peu dormi, nous nous sommes retrouvés, je les ai retrouvé, sans malaise et sans gêne , de la façon la plus naturelle du monde.

Voila, je suis maintenant simplement heureuse, sereine. Je me laisse vivre au présent, je ne crains plus le futur et ne regrette plus le passé.

*Larme *

*Rideau *

*garçon, un double scotch sans glace*

22 mai 2007

Le petit oiseau est sorti !

Je ne crois pas vous l’avoir dit car comme chacun sait et comme on peut largement le remarquer ici, je suis une fille discrète qui ne parle jamais d’elle-même, de ce qu’elle fait, de ce qu’elle aime et de ce qui la touche. En vrai, je suis comme une sorte de bout de carton qui sait taper au clavier.
Oui, donc, je ne vous l’ai pas dit, mais j’aime la photo. La regarder et puis surtout la faire, trouver le bon cadrage, la bonne lumière, la composition qui pète.
J’aime aussi faire des photos car, bien sur, elles m’aident à me souvenir. Je vis dans la peur panique de la perte de mon passé, car si le passé disparaît, le présent n’a plus d’utilité. A quoi sert de faire des choses si l’on ne s’en souvient pas, si elles ne nous enrichissent pas. Bon, la digression pseudo psychologique c’est fait.

Bref, voilà, ça fait un moment que je m’attelle au tri/retouche/organisation de mes 20 giga de photos et ça commence à prendre forme. J’ai fait ma petite galerie sous Picasa qui, pour ceux que ça intéresserait, est le logiciel que j’utilise pour les éventuelles retouches. Donc à ce jour sont déjà en ligne mes photos de Madagascar, mes photos du ski et les quelques photos de mon anniv et de celui de chouchou. Viendront ensuite Chypre, la Tunisie, les Eurockéennes, l’Espagne…

J’ai donc collé un lien vers mes albums déjà existants sur le côté du blog, la en dessous des archives. En cliquant dessus, la magie de l’Internet opère et vous êtes automatiquement transporté dans la galerie. C’est formidable.

Regardez de temps en temps qu’il n’y en ai pas de nouveau car je suis a fond POUR m’occuper de mes photos en ce moment.

Sinon, pour précision, quelques photos de Mada ont été retouchées mais vous verrez tout de suite lesquelles, en revanche celle des 2 Alpes, ce sont des effets directs à la prise de vue .

Je vous invite à bien vouloir me dire ce que vous en pensez, j’avoue que c’est une grande première pour moi que d’exposer mes photos à des gens.

Enfin, pour terminer ce post, pour ceux qui suivent le roman-feuilleton de mon histoire d’amour, je ferai un petit post demain. C’est bien beau de parler quand ca va mal pour ne rien dire quand tout va bien !

16 mai 2007

Bad bad mood

Bon, non seulement me suis-je pris une bourrasque dans la gueule (cf post ci-dessous), mais en plus, la journée a commencé par un fâcheux évènement et je suis défigurée alors que j’ai un mariage samedi.

Rembobinage. Il est 8h07, je viens à peine de terminer de me laver, m’habiller, me maquiller, me coiffer, mon café est prêt tout chaud dans la cafetière. Je me le sers et pose enfin mon auguste postérieur sur le canapé afin de me délasser une vingtaine de minutes, ie dormir les yeux ouverts, fumer des clopes, boire une cafetière italienne pour 6, regarder 2-3 conneries à la télé éventuellement. Rien de palpitant donc, mais je qualifierais ce moment de clé : c’est le moment de calme avant la tempête.

Donc oui, je m’assois, prend ma clope, prend ma tasse et la blam, ma main refuse d’obéir et lâche la dite tasse qui vient s’écraser sur moi. Pleine et bien chaude. Sur mon pantalon, mon haut blanc, mon canapé. Trop sympa. Ca brûle, je me dépoile plus vite que l’éclair et entame une procédure d’urgence. Biafine sur les cuisses, K2R, lessive de la dernière chance, reconfection de café, rechoisir une tenue, me rhabiller. La misère.

En plus, pour parachever cette histoire qui s’est bien sur bien terminée, puisque je suis ici derrière mon écran, j’ai 2 énormes boutons en plein au milieu de ma joue droite. Le genre de bouton que je n’ai pas eu depuis mes 13 ans, le machin qui promet limite de gagner un prix pour être l’un des plus gros boutons du monde ayant vu le jour. En fait, c’est une situation que je pourrais gérer émotionnellement sans trop de souci si je ne devais pas aller à un mariage Samedi, mariage de mon cousin avec des membres de ma famille que je n’ai pas vu depuis plus de 10 ans. Je me suis achetée une robe de princesse et je vais arriver avec 2 babybels sur la joue. Le désespoir m’envahit, le sort s’acharne sur moi, c’est évident.

Je vous rassure, je serais forte. Non, d’ailleurs je ne vous rassure rien du tout. Je ne vous parle plus, vous n’existez plus, mon invitation est restée sans réponse, je suis profondément blessée au plus profond de moi-même intérieur. C’est fini entre nous.

Bon, allez, on me fait signe qu’il faut que j’aille prendre mes petites pilules. Arrivederci

15 mai 2007

Parle sans t’émouvoir

J’avoue que je commence à être curieuse des gens qui viennent lire ce blog

Au cas ou vous ne l’auriez pas remarqué tout en bas de cette page (oui, celle la que vous êtes entrain de lire), il y a un compteur et moi en fait je peux voir qui visite mon site, enfin, les adresse IP, c’est tout et une vague localisation du serveur. Je note que certains sont récurrents et que je n’ai aucune idée de qui ils peuvent être. Pourtant certains viennent ici tous les jours. Ca fait un peu bizarre

Bien sur je ne parle pas de ceux qui arrivent via des recherches google dont la plupart font froid dans le dos. L’idée que des types atteints (car ils le sont vu ce qu’ils cherchent) lisent ma petite vie de crucruche alcoolique est assez flippante. J’imagine d’ailleurs amplement leur déception en tombant la dessus et non sur des photos de bip entrain de bip, mais bon, ça qu’ils se demerdent. Bref, en fait, ce post pour inviter les anonymes, ceux qui se tapissent dans l’ombre sans révéler leur présence, à éventuellement se présenter ou dire un truc.

Je vous en prie pas de vent, ma susceptibilité en prendrait un coup.

14 mai 2007

In between dreams

Ce matin, j’étais entre mes rêves, entre celui de samedi dernier, celui d’Hauteville et celui à venir.
Ce matin dans le métro, j’ai enfin eu le courage de mettre mon casque sur la tête plutôt que d’étudier une demi-heure durant les bruits du métro et dans mes oreilles, j’ai mis Jack Johnson – In Between Dreams
Jack Johnson, je sais que ça va être la BO de mon film d’amour. De LA réconciliation. Du moment où lui et moi, on a réussi à être suffisamment adulte pour transformer le petit canard en joli cygne.

Et ce matin en écoutant Jack Johnson, j’ai eu une expérience inoubliable. Mon premier sourire spontané dans le métro, le pied qui balance, envie de chanter tout haut, de me lever et de danser autour d’un feu de joie sur la plage en écoutant ce petit son good vibes. J’ai fermé les yeux et j’y étais, j’ai ouvert les yeux et j’étais place de clichy.
Mouais bof

Oui, donc bon petit week-end. J’ai vu mon amoureux samedi soir à l’occasion de la soirée des 34 ans de 2 potes : Kryss et Mario, sur le thème Bonnie & Clyde / gangster. J’ai trouvé un chapeau de pirate et je suis devenu Johnny Gangster Depp.


Et cette soirée était excellente. Comme il fallait, un petit moment de bonheur plein de bisou sur les joues, le cou, les tempes et de caresses sur la cuisse, le visage (très chastes, quoi), des sourires complices, des tranches de rigolades. J’étais aux anges. Je le suis toujours. Cause we know we’re better together.

10 mai 2007

Le diner

Cette journée me rappelle une journée d’il y a 3 et 2 mois. C’était nos 2 mois et j’avais décidé de faire un petit dîner entrée-plat-dessert confectionné avec amour et savoir faire. Une sorte d’attrape mec. Pour dire, « on peut être rock’n’roll et une femme accomplie en même temps », et même que c’est encore plus classe que de n’être qu’une femme accomplie, ce qui est un peu ennuyeux.

Oui, ce soir, nous avons notre 2nd rdv, rien d’important, un debrief de notre 1er rdv, et puis des sujets passionnants : les impôts, l’augmentation de loyer, bref tous ces trucs super palpitants de la vie de couple qui font qu’au bout d’un moment le côté administratif de la relation prend le dessus sur les émotions simples et vraies, ces émotions d’amour qui nourrissent le sentiment d’amour. Tout ces trucs emmerdants qu’on a pas envie d’être le seul à porter . Toutes ces engueulades sur le thème « une femme n’est pas faite pour la gestion administrative. Je vois pas du tout pourquoi ce serait moi qui me taperait ces conneries, je n’ai pas vocation à porter la culotte, merci », tout ces trucs qui servent à rien et qui bouffent du temps. Du temps que l’on aurait pu passer à regarder un bon film nus sous la couette, dans les bras de l’autre, du temps que l’on aurait pu passer à aller se faire une petite ballade en longboard sur la coulée verte ou a boire une bière sur une terrasse, ou à la Foire du Trône, à se prendre un manège en pleine gueule. Ah non. Ca c’est bon, ça va aller. Bref le genre de truc qui me donnent envie d’hurler rien que d’y penser.

Bref bref bref, je suis passée hier chez Picard. Ah oui, condition sine qua non, pour faire un bon repas sans y passer 3 heures. Parce que moi ce soir j’ai une heure pour faire entrée plat dessert et me faire belle commeuh le jour (mais discrètement) et ranger mes restes de pizza-bière-nouvelle Star d’hier soir. Du boulot, quoi. Donc malgré ma fierté de cuisinière correcte, j’ai décidé de picarder. Inutile de me coller un stress supplémentaire. D’aucun sait que ça ne me réussit pas.

Donc ce soir au menu pour toi mon chéri d’amour
- timbales de carpaccio d’aubergines et tomates sur mousse de courgette
- magret de canard miel déglacé au vinaigre balsamique , sa poêlée de duo de haricots plats et ses petites pommes de terre grenaille au sel de Guérande
- la glace la laitière qui déchire tout type sorbet fruits de la passion, mousse de mangue et coulis de chépluquoi

Le tout arrosé d’un bordeaux orné d’une étiquette « Guide des Vins hachette 2007 » J’aurais préféré un Pauillac ou un St Estèphe mais mon Franprix est nul. Le seul truc bien (et encore), c’est qu’il y fait –15 et que quand on achète un pack de bière, il n’a même pas besoin de passer par la case frigo avant d’être bu, ce qui est à mon sens, non-négligeable.


Me voici donc à H-9,5 des bras de mon chéri. Entre temps une journée passionnante de commentaire de l’investissement publicitaire de l’édition musicale au 1er trimestre 2007, comparé au 1er trimestre 2006, une analyse du pourquoi du succès de l’album de Dany Brillant (burk), Michael Bublé et Dimmu Borgir, ainsi que de l’ignoble single de Tony Parker, de celui d’Avril Lavigne et d’Akon.

Une journée bien pénible avant une soirée très attendue

09 mai 2007

Arc en ciel

7 h45 : j’enfile mon manteau je dois partir, j’ai du boulot à rattraper aujourd’hui.
La clé tourne dans la porte, il est en avance !
J’ouvre la porte « Bonjour ». Sourire. Je finis mes derniers préparatifs, il pose ses affaires. Je lui dit « Au revoir, bonne journée », je le sers dans mes bras. « Tu fermes derrière moi ? »
Sensation encore présente en moi de son corps contre le mien, douceur du matin, rayon de soleil qui réchauffe mon cœur...
Quelques minutes pour une journée plus douce. Je n’aurai guère plus pour l’instant mais ça me suffit.
J’aime me désaltérer de toutes petites gorgées.
Profiter de ces riens que je ne voyais même plus.

07 mai 2007

Like a virgin

"Petit mail pour te dire combien je suis content de ce long weekend, des bons moments que nous y avons passé, de ce que nous avons pu échanger, de ce que nous avons compris, et de voir que nous voulons avancer dans le même sens."

Voila par quoi j'ai été accueillie ce matin sur ma boite mail qui d'habitude me propose plutot de participer à des jeux, de bénéficier de frais de port gratos, d'un destockage massif ou d'une vente privée canigou...

Vous admettrez que c'est plus sympa, ca hein...

Donc, comme vous l'avez deviné, mon week-end s'est trés bien passé, au mieux je dirais, bons moments au bord de la mer, à pêcher des coques, à manger des mousettes, des galettes, boire du cidre, jouer à Singstar et God of War, lire mon anthologie du reggae "Bass Culture", à dormir sur la plage, à se balader sur la digue, à regarder des couchers de soleil, alternés avec des moments de discussions sérieuses, le tout enchainé naturellement. Quel bonheur de découvrir que nous avons la même vision des choses, que nous sommes tous les 2 trés motivés pour y arriver, et que ce que l'avenir nous reserve n'est que du mieux, un bonheur simple. Je redécouvre l'amour que je porte à mon chéri-chéri , un amour indicutable, une évidence. C'est bon.

Quand je me réveille le matin, la première pensée qui traverse mon esprit c'est la vision de notre bonheur à venir, la certitude que nous allons construire ensemble notre vie et mon âme sourit. Je suis heureuse. Tellement plus heureuse que si nous avions continué cahin-caha notre histoire chaotique, je suis heureuse de ce qui est arrivé. Parce que je sais que maintenant, nous allons construire sur des bases solides. Un mal pour un bien.

Bien sur nous n'avons pas tout "repris". Nous avons dormi dans des pièces séparées, pas de bisous, ni plus d'ailleurs, juste des hugs, mais pas des hugs a l'américaine, plus des hugs calins qui disent "toi aussi tu me manques, mais attendons". Il n'est pas non plus revenu à la maison, il a besoin de temps, pour purger le passé, pour se retrouver un peu seul et aucune "date de retour" n'a été fixée. De toutes facons, je suis désireuse de lui donner le temps dont il a besoin, et j'ai moi-même besoin de temps encore. Pour bien tout poser. Ne prendre aucun risque de foirage, c'est trop important.

Notre prochain rendez-vous : le mariage de mon cousin dans 10 jours. Depart en Bretagne 3 jours. Il me tarde !..

02 mai 2007

H-3


Je ne vous le cache pas, mon excitation est à son comble.

Après avoir failli capituler pour cette journée de travail, j’ai trouvé les ressources en moi pour arriver jusque derrière mon poste. Je me suis dit, hors le fait que j’ai gavé de boulot sur lequel j’ai un peu de mal à avancer etant donné les circonstances, que si je restais à la maison, j’allais juste tourner en rond et probablement laisser une marque circulaire sur le parquet du salon, arriver en Normandie en sur-palpitation totale, dans une ambulance équipée de défibrillateur et que ce ne serait pas du meilleur effet.

Je suis donc arrivée et ai lu sur le forum un petit bulletin météo posté par mon amoureux à mon intention qui disait :

Ciel bleu sans nuage
Chausey légèrement visible
Il doit faire 16-18°C
La mer devait être haute à 9h-9h30
A 11h, il y avait 3 personnes et 2 tracteurs sur les 20km de plage.

Génial quoi.

Je peux m’attendre à pouvoir prendre mon premier bain de l’année un de ces 4 prochains jours et ça me met en joie.

Bon aussi, je suis contente de voir enfin mon chéri ce soir après 17 jours de reconstruction, remise en question, travail personnel. J’ai réussi à ne plus me torturer a me demander comment ça allait se passer, ce que j’allais lui dire, à spéculer sur ses attentes, etc. Non, je suis en mode, voilà une belle occasion de passer de bons moments ensemble, et je suis sure que ça va être le cas.

Bref, je suis OFFICIELLEMENT PRETE A LA RE-RENCONTRE