15 février 2007

Beaufland

Bon, ce blog est mort et plus j’y pense, plus ça m’énerve. J’ai toujours aimé écrire et la, je me retrouve dans la situation où je ne sais pas quoi écrire , comme si la vie d’adulte avait affadi mon quotidien et que je n’avais plus rien à raconter.. Quant à donner mon opinion sur l’actualité ou des sujets qui me touche, je n’aime pas réellement le faire. Je n’ai pas envie de débattre de m’opposer. Je m’énerve vite alors ça ne sert pas à grand chose.

Et bien ça y est ce grand jour est arrivé, le jour où il m’est arrive quelque chose de suffisamment hors du commun et de drôle à raconter. Vous qui passez sur ce site (parfois) (jamais) (c’est site report qui me l’a dit l’enfoiré, brisant ainsi mes rêves de foule en délire admirant mon style). Ne tournons pas autour du pot plus longtemps.

En ce chouette Lundi d’horreur (j’aime pas les lundis, comme tout le monde), j’apprend donc avec tristesse et énervement que je ne pourrai pas assister le soir même au concerte de clap your hands, non pas parce que je n’ai pas de places et que c’est complet, mais parce que mon cher patron a décidé que nous assisterions à la soirée Airplay Records (pour ceux qui ne connaissent pas c’est un label techno-dance jacky power) dans le cadre du SIEL (salon du monde de la night version jacky) et que nous agrémenterions cette charmante soirée d’un dîner préliminaire au… Hard Rock Café (j’ai bien essayé de proposer Bofinger, mais non, on est musique, on mange musique !). Je passe le dîner qui a consisté à déguster des fajitas (au demeurant excellentes) en matant des clips de Metallica, Iron Maiden, Foo Fighters, Weezer, Marylin Manson etc. Finalement, c’était pas mal. La bouteille de vin aussi (surtout). Bref, nous nous rendons à l’Olympia pour assister à cette soirée tant attendue. Je checke bien que j’ai des lexomil et je m’engouffre dans le hall.

Action beauf n°1 : dans le hall un photographe a collé une immense PLV d’une pub de parfum pour homme avec un homme (pas mal) nu (mieux) du haut (ah dommage). Il nous demande si on veut faire une photo. J’ouvre la bouche pour décliner gentiment son invitation, quand ses 2 débiles mâles (pléonasme) me poussent sous l’objectif en se gaussant. Bon, je suis pas farouche j’ai le sens de l’humour (ils me le paieront), je prends une tête de chaudasse le doigt délicatement posé sur le pectoraux droit du gars et clic le petit oiseau est sorti et j’ai (enfin) pu atteindre le bar.

Autour de moi, c’est l’horreur, tous les jackys du monde de la terre sont la, ainsi que quelques aspirantes-vedettes pornos. C’est open bar, ouf !

Rencontre avec beauf n°1 : un type (affreux) me regarde pendant que j’essaie de dire au barman que je veux de la pomme avec ma vodka et pas cet energie drink qui s’appelle hype (et dans lequel une fraise croisé avec un rat est probablement morte). Je le regarde genre « même pas en rêve » et il me lance un « je regardais votre dentition. Pas mal ». Franchement, bon la réplique est naze et en plus ma dentition c’est bien le truc que je hais le plus chez moi et y’a de quoi. Je le regarde genre « ah ouais, c’est bien ». Le pire, c’est qu’il était sérieux.

Effet beauf n°1 : oh mais il y a du champagne. Ah non, c’est du crémant.

Rencontre avec beauf n°2 : un promoteur club m’alpague au bar et me somme de boire mon champagne, heu pardon, crémant, cul sec pour m’offrir un verre. Heu c’est pas gratuit ? Ouais, non mais je te l’offre. Ouais, non mais dégage. Merci.

Rencontre beauf n°3 : oh tiens, Jeremy de la Starac. Vous savez celui qui sortait avec Maud. Enfin, je crois, je sais pas j’ai jamais regardé la Star Ac ‘.. Ah je crois qu’on m’appelle ! Excusez moi !

Action beauf n°2 : partons de ce bar, c’est insoutenable et allons a l’intérieur de l’Olympia, la ou le spectacle du siècle m’attend. Corona, oui, Corona en personne nous interprète « the rythm of the night ». Je regarde si je ne vois pas Haddaway, 2Unlimited et Capella, mais je vois surtout de la maille résille, des t-shirts moulants. C’est torrible. Vite un autre verre.

Enfin, je trouve les copains. C’est mieux. En plus je commence à voir double. Voire a perdre conscience. Même que je danse. Même que s’il y a des témoins, je vais être dans l’obligation de les tuer eux et leurs familles. Putain, mais c’est quoi ces doses de cheval merde ! Entre temps, j’allume des clopes que je n’ai pas le droit d’allumer et me fait régulièrement chopper par le videur, blasé. Et puis la c’est le drame, quelques types viennent se frotter contre moi, c’en est trop. En plus j’ai plus de clopes. Disons que techniquement, si. Mais toutes noyées quasiment pas fumées dans le gobelet que le videur m’a réservé.

Je choppe un taxi. Rentre chez moi. Je n’en reviens pas. J’ai survécu.

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