Aujourd’hui, c’est Vendredi et comme on le sait tous, le Vendredi c’est permis. Encore plus quand big boss n’est pas la, que le travail a en grande majorité été fait, qu’il ne reste que quelques bricoles que je laisse traîner négligemment et qu’il fait un si beau temps alors que le week-end va être pourri.
Oui, Vendredi, c’est permis et je vais donc tenter de vous écrire ce mot que je vous avais promis en date du 22 Mai.
Je cherche mais je ne sais pas vraiment comment en parler. Envie d’être pudique, de garder mon trésor juste pour moi, en même temps, besoin de laisser une trace de ce moment, de cette émotion car quoiqu’il arrive, ce moment n’existera plus jamais.
Soit nous serons heureux et nous ne revivrons pas de telle épreuve (en tous cas pas de ce type), soit ça foire et alors ça foire et je ne pense pas qu’il y a aura de nouvelle chance. Il y a des limites au masochisme et à l’obstination . J’imagine.
Bon cela dit, je penche plutôt pour la première solution.
Notre second premier baiser a eu lieu jeudi dernier, il y a une semaine. Après un long regard qui en disait long (bizarrement) , et puis j’ai senti ses lèvres sur les miennes et l’étau qui enserrait mon cœur s’est envolé.
Le lendemain, nous sommes partis en week-end au fin fond du Finistère pour le mariage de mon cousin.
Nous avons passé notre lune de miel dans les odeurs de mer, de goemont.
Dans les fougères, sur les rochers et les plages.
Dans une mairie et une église, habillés comme des princes corses au milieu de bretons élevés au chouchen.
Dans un corps de ferme à déguster du champagne et des petits fours, à sentir l’ivresse monter doucement et le bonheur simple nous envahir.
Dans la salle de bain d’une chambre d’hote à 6h du matin , la fenêtre grande ouverte pour pas que la petite vieille nous engueule parce qu’on fume à l’intérieur, en buvant des bières qui s’étaient, par miracle, installées dans mon sac à main sans que je le remarque.
Nous avons peu dormi, nous nous sommes retrouvés, je les ai retrouvé, sans malaise et sans gêne , de la façon la plus naturelle du monde.
Voila, je suis maintenant simplement heureuse, sereine. Je me laisse vivre au présent, je ne crains plus le futur et ne regrette plus le passé.
*Larme *
*Rideau *
*garçon, un double scotch sans glace*
25 mai 2007
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5 commentaires:
Dis donc c'est festival! ça fait plaisir à lire. All the best!
et ouais, chez moi, on fait pas les choses à moitié. Ce qui a quand même ces inconvénients.
DES inconvenients.
Putain, j'aurai du boire mon café AVANT
salut Vilaine ...
Suis heureuse pour vous 2 !!! A mon avis quand on est passé par ce genre d'épreuve, on a plus conscience de ce que l'on a et on arrose son jardin !!!!
Next step now ???
yeah keupine
l'étape suivante fait son chemin, mais pas tout de suite.
Patience, pas de précipitation (et c'est moi qui dit ça !)
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