Jour 3 : Samedi 18 Aout
On a rendez-vous à 10h avec Antoine, un pote de Stéphane, expat à Mexico, pour aller jusqu’au pyramides de Teotihuacan en voiture. Il faut que je recharge la batterie de mon APN et je tremble un peu à l’idée de tester pour la première fois l’adaptateur et me rendre compte que ca ne marche pas. La perspective de ne peut-être pas pouvoir prendre de photos pendant ce voyage me rend nerveuse.
L’unique prise de la chambre se situe dans la salle de bain. J’enfonce les fiches du chargeur dans l’adaptateur et celles de l’adaptateur dans la prise, mais ca ne tient pas très bien. La lumière verte qui s'allume par intermittence sur la batterie est plutôt bon signe et je m’affaire à essayer de faire tenir l’adaptateur. Stéphane est la à côté de moi, m'observant suspicieux du coin de l'oeil et se prépare à prendre sa douche. Tout à coup je trouve l’idée, fixer le bordel avec le sparadrap que nous avons emporté. J’essaie horizontalement, verticalement, en diagonale et là, des gerbes d’électricité jaillissent de la prise. Dans un reflexe des plus débiles, j’arrache l’adaptateur en tirant sur le fil. Au ralenti, je vois l’adaptateur voler dans les airs. Mais où va-t-il tomber ? Sur le sol a côté de moi ? Ou bien dans la cabine de douche où il y a de l’eau ET Stéphane. Angoisse. Les reflexes, c’est un peu nul parfois, ca semble même pouvoir être mortel. J’ai à peine le temps de penser au ridicule d’une mort à la Claude François et l’adaptateur s’écrase sur le sol… sec. J’entends des bzz bzz qui viennent de la prise. Je suis pétrifiée. Non seulement, j’ai failli nous tuer mais plus grave encore, j’ai peut-être grillé mon chargeur.
On n’a pas le temps de tergiverser, on est déjà en retard.
On retrouve Antoine et Agathe et partons en voiture voir nos premiers vestiges de site précolombien. Sur la route, au sortir de la ville même de Mexico, les bidons villes s’étendent de tous côtés sur les collines, les grimpent et les descendent, emplissent les vallées, courent d’un pic à l’autre à perte de vue. Je suis surprise car ce n’est pas de la tôle, c’est construit, certaines maisons arborent même des couleurs vives : rose, turquoise, jaune poussin... Plutôt cosy comme bidonvilles. Antoine nous explique qu’en fait, rien ne tient, que régulièrement le terrain s’affaisse et que les maisons les plus hautes perchées dévalent les collines, pour être aussitôt reconstruites. Pas si cosy en fait.
Nous arrivons enfin sur le site. C’est certes impressionnant, mais beaucoup moins que je l’imaginais. Les bases de pyramides sont très larges, écrasant l’impression de hauteur. Le décor est aride, il fait chaud. On monte au sommet de la pyramide du soleil, accompagnés d’une foule d’autres touristes, dont beaucoup de Mexicains. Au sommet, une famille est assise, tous ont la main posée sur une plaque en fer. Ils se chargent de l’énergie de leurs ancêtres, m’explique-ton. Les Mexicains, bien que très catholiques sont extrêmement attachés à leurs racines aztèques. Pour eux, ce sont deux choses distinctes mais complètement compatibles. On termine par l’ascension de la pyramide de la lune et la visite des ruines du Palais, où l’on peut admirer un bas-relief représentant un jaguar à plumes soufflant dans un coquillage. La drogue devait bien violente à l’époque. La visite terminée, on part vers le club med, qui ici, n’est pas un hotel-club, mais une chaine de restaurant pour sites touristiques, où je goute à la soupe aztèque et au nopal, pendant que Stéphane leste son estomac de 3 tonnes de fromage fondu et chorizo.
Retour à Mexico pour aller visiter Coyoacan, le quartier bohème-artiste de Mexico, où se trouve d’ailleurs la Casa Azul, la maison de Frida Khalo que nous visitons. Je regrette de ne pas en savoir plus sur cette femme hors du commun mais apprécie beaucoup l’endroit, l’atmosphère qui s’en dégage. Je prends quelques photos du jardin, en ne gardant que le bleu. Puis nous allons parcourir les rues du quartier, flâner dans le marché, visiter l’église. L’ambiance est détendue, je commence à me sentir plus à l’aise. Puis Antoine nous emmène à San Angel, le paradis des riches mexicains. Derrière de très hauts murs (sécurité oblige) semblent se dissimuler d’immenses parcs et de gigantesques maisons.
La nuit commence à tomber et nous partons apéroter et diner chez Antoine. On goute à l’arrachera, onglet de bœuf très épais mariné dans des épices. C’est très bon, très tendre. Antoine sort aussi sa collection de tequila et nous explique les différences, les marques, la hierarchie. Il faut dire que nous étions un peu perdus dans le bar de la veille, devant la cinquantaine de noms de tequila sur la carte.
Vers 23h, on tombe de sommeil, le décalage horaire fait encore sentir ses effets et nous rentrons dormir.
27 septembre 2007
24 septembre 2007
Et pendant ce temps au Mexique (2)
Jour 2 : Vendredi 17 Aout
Premier réveil à Mexico. Pas trop tard, histoire de profiter de la journée. Direction petit déjeuner où l’on échafaude le programme de la journée autour d’un excellent café…. Italien !
-Zocalo (immense place à Mexico)
- Cathédrale
- Palaccio national où l’on peut paraît-il admirer une grande fresque du muraliste et amant de Frida Kalho, Diego Riviera
- Ballade coloniale (comme nommée par le Routard)
- Templo Mayor
- Alameda
- Bosque Chapultepec : Musée d’anthropologie
12h : après la visite de la cathédrale et du Palaccio, on se pose pour une petite corona dans un café restaurant non loin de la, appelé Las Sirenas. Nous sommes installés dans un patio très mignon, les serveurs sont très accueillants. Difficile de ne pas avoir envie d’y rester toute l’aprem pour terminer leur stock de corona. On finit quand même par décoller pour la ballade coloniale.
On se retrouve dans des rues encombrées d’étals de marchands vendant toute sorte de merde : disques piratés, sapes à pas cher, bijoux en plastoque, masques de lucha libre.. Un marché destiné au Mexicain. L’odeur de bouffe est atroce. On peut voir de magnifiques édifices et des patios un peu partout le long de la ballade.
Vers 15h, on s’arrete pour déjeuner : je voulais un truc léger et me retrouve avec du fromage fondu et plein de lardons dans une tortilla. Irk. Puis on part direction le musée d’anthropologie situé dans un immense parc à à peine 10 minutes en métro du centre ville.
Le musée retrace toute l’histoire précolombienne mexicaine. C’est impressionnant et magnifique. Les éclairages sont splendides, ce qui me permet de prendre qqs jolies photos. On y passe 2h avant de retourner au centre historique dans un bar appelé Opéra. On y déguste des sols et des margharitas au comptoir, on discute avec un mexicain qui a fait sa thèse à Toulouse, puis on part dans un resto La Casa de los azulejos où l’on dîne à côté d’une tablée composé de 2 types clones du ché assez rigolo qui essaient d’engager la conversation avec Stéphane, sans succès, puisque celui-ci ne parle pas un mot d’espagnol, en tous cas, rien de poli. Le resto est situé dans un immense patio couvert et carrelé d’azulejos. C’est très joli. Mais comme d’habitude, je me rend compte que la bouffe mexicaine n’est pas mon amie.
Pour digérer les 3 tonnes de fromage fondu, sauce et tortilla, on s’arrête en route dans un petit bar appelé la Gioconda ou l’on se boit qqs pintes au son de musique ska-reggae-rock steady. Le serveur nous change le cendrier dès qu’il y a un mégot dedans. Le pauvre, il n’arrête pas
Premier réveil à Mexico. Pas trop tard, histoire de profiter de la journée. Direction petit déjeuner où l’on échafaude le programme de la journée autour d’un excellent café…. Italien !
-Zocalo (immense place à Mexico)
- Cathédrale
- Palaccio national où l’on peut paraît-il admirer une grande fresque du muraliste et amant de Frida Kalho, Diego Riviera
- Ballade coloniale (comme nommée par le Routard)
- Templo Mayor
- Alameda
- Bosque Chapultepec : Musée d’anthropologie
12h : après la visite de la cathédrale et du Palaccio, on se pose pour une petite corona dans un café restaurant non loin de la, appelé Las Sirenas. Nous sommes installés dans un patio très mignon, les serveurs sont très accueillants. Difficile de ne pas avoir envie d’y rester toute l’aprem pour terminer leur stock de corona. On finit quand même par décoller pour la ballade coloniale.
On se retrouve dans des rues encombrées d’étals de marchands vendant toute sorte de merde : disques piratés, sapes à pas cher, bijoux en plastoque, masques de lucha libre.. Un marché destiné au Mexicain. L’odeur de bouffe est atroce. On peut voir de magnifiques édifices et des patios un peu partout le long de la ballade.
Vers 15h, on s’arrete pour déjeuner : je voulais un truc léger et me retrouve avec du fromage fondu et plein de lardons dans une tortilla. Irk. Puis on part direction le musée d’anthropologie situé dans un immense parc à à peine 10 minutes en métro du centre ville.
Le musée retrace toute l’histoire précolombienne mexicaine. C’est impressionnant et magnifique. Les éclairages sont splendides, ce qui me permet de prendre qqs jolies photos. On y passe 2h avant de retourner au centre historique dans un bar appelé Opéra. On y déguste des sols et des margharitas au comptoir, on discute avec un mexicain qui a fait sa thèse à Toulouse, puis on part dans un resto La Casa de los azulejos où l’on dîne à côté d’une tablée composé de 2 types clones du ché assez rigolo qui essaient d’engager la conversation avec Stéphane, sans succès, puisque celui-ci ne parle pas un mot d’espagnol, en tous cas, rien de poli. Le resto est situé dans un immense patio couvert et carrelé d’azulejos. C’est très joli. Mais comme d’habitude, je me rend compte que la bouffe mexicaine n’est pas mon amie.
Pour digérer les 3 tonnes de fromage fondu, sauce et tortilla, on s’arrête en route dans un petit bar appelé la Gioconda ou l’on se boit qqs pintes au son de musique ska-reggae-rock steady. Le serveur nous change le cendrier dès qu’il y a un mégot dedans. Le pauvre, il n’arrête pas
21 septembre 2007
Dommage collatéral
Ecoutez les gars c’est tendu.
D’abord hier, je me dis « merde j’ai pas encore trié mes photos, j’ai pu faire illusion avec cette photo goggle d’un avion pour le récit du premier jour, mais la non, ça va pas le faire".
Je me dis, "c’est pas grave, faisons les attendre, mariner, le suspense tout ça, y’a que ca de vrai et pour devenir l’écrivain a succès que les petites fées ont mis en toi quand tu es née il faut savoir te faire désirer."
Une bonne façon de reporter au lendemain le compte-rendu de ma 2ème journée au pays de la tequila.
Donc, je rentre du boulot, extenuée, je me traîne jusqu'à mon ordi que j’allume à contre cœur car je sais que trier mes photos va m’empêcher d’atteindre la concentration maximale pour regarder Popstars, et ça, ça fait mal. Mais c’est pas grave je le fais, il faut savoir ce qu’on veut dans la vie, etc. Finalement c’est plutôt cool, même que je trie 3 jours ! et oui ! 3 jours mes bons messieurs dames, ce qui signifie que j’ai pris (attention tenez vous bien ).. de l’avance . Oui, parfaitement, de l’avance ! Truc de malade
Toute guillerette, je mets ce matin mes photos en ligne pour pouvoir les récupérer au taff, je prend mon cahier vert, tout se passe au mieux, je suis fine prête pour relater non pas ma 1ere, non bien sur, mais ma 2ème journée au pays de Luis Mariano.
Le seul truc que je savais pas c’est qu’au boulot la bombe que j’avais balancée hier suite au skud que je m’étais pris en pleine face avait pris des airs de diplomatie américaine pour résoudre la crise iranienne. Je suis donc dans ma tranchée, je balance quelques raffales de kalachnikov entre 2 grenades et n’ai donc malheureusement pas le temps de partager avec vous ce fabuleux 2ème jour.
Je vais essayer de le faire ce week-end pendant que la peinture rouge du meuble de l’entrée, la sous-couche du tabouret et la sous couche du meuble de la cuisine sécheront. En attendant donc, les photos du début de mon voyage ici
D’abord hier, je me dis « merde j’ai pas encore trié mes photos, j’ai pu faire illusion avec cette photo goggle d’un avion pour le récit du premier jour, mais la non, ça va pas le faire".
Je me dis, "c’est pas grave, faisons les attendre, mariner, le suspense tout ça, y’a que ca de vrai et pour devenir l’écrivain a succès que les petites fées ont mis en toi quand tu es née il faut savoir te faire désirer."
Une bonne façon de reporter au lendemain le compte-rendu de ma 2ème journée au pays de la tequila.
Donc, je rentre du boulot, extenuée, je me traîne jusqu'à mon ordi que j’allume à contre cœur car je sais que trier mes photos va m’empêcher d’atteindre la concentration maximale pour regarder Popstars, et ça, ça fait mal. Mais c’est pas grave je le fais, il faut savoir ce qu’on veut dans la vie, etc. Finalement c’est plutôt cool, même que je trie 3 jours ! et oui ! 3 jours mes bons messieurs dames, ce qui signifie que j’ai pris (attention tenez vous bien ).. de l’avance . Oui, parfaitement, de l’avance ! Truc de malade
Toute guillerette, je mets ce matin mes photos en ligne pour pouvoir les récupérer au taff, je prend mon cahier vert, tout se passe au mieux, je suis fine prête pour relater non pas ma 1ere, non bien sur, mais ma 2ème journée au pays de Luis Mariano.
Le seul truc que je savais pas c’est qu’au boulot la bombe que j’avais balancée hier suite au skud que je m’étais pris en pleine face avait pris des airs de diplomatie américaine pour résoudre la crise iranienne. Je suis donc dans ma tranchée, je balance quelques raffales de kalachnikov entre 2 grenades et n’ai donc malheureusement pas le temps de partager avec vous ce fabuleux 2ème jour.
Je vais essayer de le faire ce week-end pendant que la peinture rouge du meuble de l’entrée, la sous-couche du tabouret et la sous couche du meuble de la cuisine sécheront. En attendant donc, les photos du début de mon voyage ici
Libellés :
Le temps de la gueulante
19 septembre 2007
Et pendant ce temps au Mexique
Jour 1 : Jeudi 16 Aout
Lever 4h30, le taxi passe à 5h30 direction Orly, puis Madrid puis Mexico. L’arrivée est prévue à 17h30 à Mexico soit minuit et demi heure francaise, c’est parti pour 20h de super folie !!
Assise dans l’avion, Stéphane dort à côté de moi. Je ne peux pas dormir, je suis encastrée entre Stéphane et un autre type. Je suis stressée et angoissée. Par tout. Pour tout. Je pense ne pas avoir encore réalisé ce qui m’attend pendant les 3 prochaines semaines. Je commence à être sérieusement mal. Comme de la claustrophobie. Je n’arrête pas de pleurer. J’appréhende aussi l’arrivée. Chopper un taxi, trouver l’hôtel, trouver une chambre dans l’hôtel. Le tout en terrain parfaitement inconnu, sachant que les guides que j’ai lu sont plutôt alarmistes sur tout ce qui est sécurité.
Finalement tout se déroule au mieux. Pour moins de 15€, on a une chambre très spacieuse, lit king size, dans le centre historique de Mexico. On se force à ne pas dormir tout de suite et on sort dîner. Terrain inconnu. Il fait nuit. Je suis ultra fatiguée. On entre dans un resto qui a l’air correct, pas envie de chercher des heures. On commande un plat de tacos. C’est pas terrible du tout. Rien à voir avec les tacos que je connaissais et que je bouffais abondamment quand j’habitais aux Etats-Unis. Je ne sais pas trop ce qu’il y a dedans. Beaucoup de sauce et des bouts de viande de nature non identifiée et non-identifiable. J’ai peur de tomber sur des abats. Je goutte un truc a la sauce noire-marron. En fait, c’est le fameux poulet poblano, avec la sauce au chocolat. Ecœurant à souhait. Le suivant c’est poulet avec une sauce verte. Ecœurant aussi. J’abdique. Stéphane bouffe le reste, se crame la gueule avec des rajas (mais nous ne saurons le nom du coupable que le lendemain). Par hasard également, c’est-à-dire en demandant une sol avec un citron, nous buvons un truc qui s’appelle la micheladas (mais je ne le saurai que 15 jours plus tard). Il s’agit d’une bière avec un mélange citron-eau et le bord du verre crépi de sel. C’est pas mal. Je tombe de sommeil sur la table et nous rentrons pour notre première nuit à Mexico dormir dans le lit où on pourrait caser une famille entière.
Il est 22h, soit 5h du matin en France .
Lever 4h30, le taxi passe à 5h30 direction Orly, puis Madrid puis Mexico. L’arrivée est prévue à 17h30 à Mexico soit minuit et demi heure francaise, c’est parti pour 20h de super folie !!
Assise dans l’avion, Stéphane dort à côté de moi. Je ne peux pas dormir, je suis encastrée entre Stéphane et un autre type. Je suis stressée et angoissée. Par tout. Pour tout. Je pense ne pas avoir encore réalisé ce qui m’attend pendant les 3 prochaines semaines. Je commence à être sérieusement mal. Comme de la claustrophobie. Je n’arrête pas de pleurer. J’appréhende aussi l’arrivée. Chopper un taxi, trouver l’hôtel, trouver une chambre dans l’hôtel. Le tout en terrain parfaitement inconnu, sachant que les guides que j’ai lu sont plutôt alarmistes sur tout ce qui est sécurité.
Finalement tout se déroule au mieux. Pour moins de 15€, on a une chambre très spacieuse, lit king size, dans le centre historique de Mexico. On se force à ne pas dormir tout de suite et on sort dîner. Terrain inconnu. Il fait nuit. Je suis ultra fatiguée. On entre dans un resto qui a l’air correct, pas envie de chercher des heures. On commande un plat de tacos. C’est pas terrible du tout. Rien à voir avec les tacos que je connaissais et que je bouffais abondamment quand j’habitais aux Etats-Unis. Je ne sais pas trop ce qu’il y a dedans. Beaucoup de sauce et des bouts de viande de nature non identifiée et non-identifiable. J’ai peur de tomber sur des abats. Je goutte un truc a la sauce noire-marron. En fait, c’est le fameux poulet poblano, avec la sauce au chocolat. Ecœurant à souhait. Le suivant c’est poulet avec une sauce verte. Ecœurant aussi. J’abdique. Stéphane bouffe le reste, se crame la gueule avec des rajas (mais nous ne saurons le nom du coupable que le lendemain). Par hasard également, c’est-à-dire en demandant une sol avec un citron, nous buvons un truc qui s’appelle la micheladas (mais je ne le saurai que 15 jours plus tard). Il s’agit d’une bière avec un mélange citron-eau et le bord du verre crépi de sel. C’est pas mal. Je tombe de sommeil sur la table et nous rentrons pour notre première nuit à Mexico dormir dans le lit où on pourrait caser une famille entière.
Il est 22h, soit 5h du matin en France .
18 septembre 2007
De la perfection et du hasard
En fait, en partant ce matin, j’ai oublié mon cahier de brouillon vert tout pourri, celui où j’ai noté minutieusement mon voyage et surtout les détails, ceux que l'on oublie généralement et que j’ai réussi à immortaliser cette fois !
Bref, ce matin, je l’ai oublié sur la chaise du salon, me forçant ainsi à ne pas tenir mes engagements d’hier ouùje vous promettais un voyage de l’autre côté de l’Atlantique à mes frais.
C’est dommage, car ça devait occuper ma pause déjeuner. Résultat je me suis retrouvé au Mcdo avec la fin du 20 minutes de ce matin et la suite de Rebrousse-Temps de Philippe K.Dik. Je suis passé chez Yves Rocher pour prendre mon agenda de l’année en cadeau et me suis fightée avec une vendeuse des plus désagréables qui devait s’être fait mal baiser la veille et qui a eu une réaction complètement disproportionnée et inadaptée à une question toute bête que je lui posais. Quelle crétine. Les gens me font vraiment pitié parfois. Etre aussi con et obtus et surtout n’avoir aucune chance de s’en rendre compte, c’est pathétique. Et des gens comme ça, j’en rencontre beaucoup. Trop. J’ai vraiment du mal à comprendre.
En ce qui me concerne, après un différend avec quelqu’un, une fois passé l’énervement primaire qui s’empare de la personne sanguine que je suis, je me force littéralement à essayer d’adopter le point de vue complètement inverse, voir si ce n’est pas moi qui ai dépassé des limites, qui ai pu mal interpréter, qui ai surréagi. Toujours. J’arrive grâce à ce procédé à une certaine lucidité par rapport aux interactions humaines, à ma propre personnalité et à mes innombrables défauts. Mais au moins je n’ai pas celui des œillères. Je sais que je peux faire des erreurs et m’en rendre compte. Apprendre de cela pour changer et même pour mieux décrypter les autres. Ca me paraît être la moindre des choses. Pour soi, comme pour les autres.
Mais en fait, les autres s’en foutent complètement. Ou alors ils ont peur, peur de se découvrir si imparfaits, peur de se rendre compte qu’ils se sont trompés, peur de se décevoir, peur de devoir faire l’effort d’essayer de s’améliorer. Je suis en colère contre ces gens qui, faisant de ma démarche quelque chose d’unilatéral, la rendent un peu vaine.
En même temps, ils me font pitié. Et en même temps quelque part, je les envie. La vie est plus simple ainsi, c’est certain, moi, ma vie est une éternelle remise en question, déception après espoir après déception. Parfois je voudrais juste marcher droit devant, sans regarder à droite à gauche, ou plus loin, pour voir si la route ne serait pas mieux en passant par la et si finalement, telle autre destination ne serait pas mieux, en prenant la 1ère à gauche, ce qui me permettrait de remplir l’objectif H45-b de la partie III de mon projet existentiel, tout en amorçant le Y78-c de la partie IV.
Je suis perfectionniste.
Je veux tout.
Etre heureuse, réaliser mes désirs, mes rêves, en temps et en heure, selon un déroulement idéal qui me permettra de ne sauter aucune étape.
Etre quelqu’un de bien, juste, équitable, respectueux, présente pour les autres
Savoir ce que c’est vraiment être quelqu’un de bien
Etre en paix, ne pas ruminer ma rancune, mes rancœurs, savoir pardonner, savoir ce que pardonner veut dire et réussir à le faire réellement, ne pas ressentir tous ces sentiments écœurants comme le mépris, l’orgueil, la vanité, la jalousie.
Je ne suis pas la moitié de la personne que je voudrais être c’est certain. Mais au moins, j’y travaille.
Et ma vie, ah, ma vie ! Quel bordel...!
Rien ne semble vouloir se dérouler selon mes plans.
Tout se mélange
Le 2.b vient se glisser entre le 1.a. et la 1.b alors même que le 2.a. n’a pas été commencé.
Ca me rend chèvre.
Mais j’ai enfin décidé d’essayer d’accepter de ne pas tout contrôler, de me laisser aller aux hasards et aléas de la vie.
J’ai pris ma première grande décision en ce sens.
Je me lance.
J’ai peur, mais je sais que j’ai fait le bon choix.
En tous cas, le meilleur.
Bref, ce matin, je l’ai oublié sur la chaise du salon, me forçant ainsi à ne pas tenir mes engagements d’hier ouùje vous promettais un voyage de l’autre côté de l’Atlantique à mes frais.
C’est dommage, car ça devait occuper ma pause déjeuner. Résultat je me suis retrouvé au Mcdo avec la fin du 20 minutes de ce matin et la suite de Rebrousse-Temps de Philippe K.Dik. Je suis passé chez Yves Rocher pour prendre mon agenda de l’année en cadeau et me suis fightée avec une vendeuse des plus désagréables qui devait s’être fait mal baiser la veille et qui a eu une réaction complètement disproportionnée et inadaptée à une question toute bête que je lui posais. Quelle crétine. Les gens me font vraiment pitié parfois. Etre aussi con et obtus et surtout n’avoir aucune chance de s’en rendre compte, c’est pathétique. Et des gens comme ça, j’en rencontre beaucoup. Trop. J’ai vraiment du mal à comprendre.
En ce qui me concerne, après un différend avec quelqu’un, une fois passé l’énervement primaire qui s’empare de la personne sanguine que je suis, je me force littéralement à essayer d’adopter le point de vue complètement inverse, voir si ce n’est pas moi qui ai dépassé des limites, qui ai pu mal interpréter, qui ai surréagi. Toujours. J’arrive grâce à ce procédé à une certaine lucidité par rapport aux interactions humaines, à ma propre personnalité et à mes innombrables défauts. Mais au moins je n’ai pas celui des œillères. Je sais que je peux faire des erreurs et m’en rendre compte. Apprendre de cela pour changer et même pour mieux décrypter les autres. Ca me paraît être la moindre des choses. Pour soi, comme pour les autres.
Mais en fait, les autres s’en foutent complètement. Ou alors ils ont peur, peur de se découvrir si imparfaits, peur de se rendre compte qu’ils se sont trompés, peur de se décevoir, peur de devoir faire l’effort d’essayer de s’améliorer. Je suis en colère contre ces gens qui, faisant de ma démarche quelque chose d’unilatéral, la rendent un peu vaine.
En même temps, ils me font pitié. Et en même temps quelque part, je les envie. La vie est plus simple ainsi, c’est certain, moi, ma vie est une éternelle remise en question, déception après espoir après déception. Parfois je voudrais juste marcher droit devant, sans regarder à droite à gauche, ou plus loin, pour voir si la route ne serait pas mieux en passant par la et si finalement, telle autre destination ne serait pas mieux, en prenant la 1ère à gauche, ce qui me permettrait de remplir l’objectif H45-b de la partie III de mon projet existentiel, tout en amorçant le Y78-c de la partie IV.
Je suis perfectionniste.
Je veux tout.
Etre heureuse, réaliser mes désirs, mes rêves, en temps et en heure, selon un déroulement idéal qui me permettra de ne sauter aucune étape.
Etre quelqu’un de bien, juste, équitable, respectueux, présente pour les autres
Savoir ce que c’est vraiment être quelqu’un de bien
Etre en paix, ne pas ruminer ma rancune, mes rancœurs, savoir pardonner, savoir ce que pardonner veut dire et réussir à le faire réellement, ne pas ressentir tous ces sentiments écœurants comme le mépris, l’orgueil, la vanité, la jalousie.
Je ne suis pas la moitié de la personne que je voudrais être c’est certain. Mais au moins, j’y travaille.
Et ma vie, ah, ma vie ! Quel bordel...!
Rien ne semble vouloir se dérouler selon mes plans.
Tout se mélange
Le 2.b vient se glisser entre le 1.a. et la 1.b alors même que le 2.a. n’a pas été commencé.
Ca me rend chèvre.
Mais j’ai enfin décidé d’essayer d’accepter de ne pas tout contrôler, de me laisser aller aux hasards et aléas de la vie.
J’ai pris ma première grande décision en ce sens.
Je me lance.
J’ai peur, mais je sais que j’ai fait le bon choix.
En tous cas, le meilleur.
17 septembre 2007
Retour sans cause
A l’heure actuelle, plus personne ne vient sur mon blog, c’est sur. Plus d’un mois d’absence, c’est long. Et puis certains se sont sûrement dit qu’il m’était arrivé des bricoles, rapport à Dean par exemple. Ils ont fait le deuil sans doute
Et bien non, je suis la. Bien la. De retour au boulot où l’ambiance s’est encore dégradée. Résultat des courses, je trouve enfin le temps de donner signe de vie sur ce blog, qui n’a finalement de raison d’etre que rapport au fait que bosser ca me fait chier.
Je rentre donc de 3 semaines de voyage incroyable avec 3 giga de photos et….. un carnet de route !!!! Je n’en suis pas peu fière, ça m’a demandé de l’obstination pour le tenir, mais étant donné les regrets que j’ai eu et que j’ai toujours de ne pas avoir fait celui de Madagascar, je m’y suis tenue.
Bon ok, il me reste les 3 derniers jours à rédiger… ce soir !
Bref, je me suis donc dit que, pour alimenter ce blog, vous faire partager mon expérience, voyager un peu en ces temps hautement déprimants de rentrée/reprise du boulot/allez c’est reparti pour un an, mais aussi pour pérenniser ce voyage écrit sur des feuilles de papier brouillon, que j’allais le publier ici. A raison d’un jour par jour ou un jour tous les 2 jours dépendant de ma charge de travail et de mon envie.. ou plutot de mon degré de flemme devrais-je dire !
Vous allez donc devoir attendre pour savoir si je me suis fait happée par un ouragan, croquée par un crocodile, boulottée par des moustiques géants, dépouillée par des bandits de grands chemins, si j’ai vu la mer, si le mezcal est bon, si les Mexicaines sont bonnes, enfin tout un tas de choses qui vous questionnent à l’intérieur de vous-même et que je suis allée tester pour vous dans ma grande bonté.
Parallèlement, je dois trier mes 3 Giga de photos et j’essaierai de mettre en ligne 1 jour chaque jour et le lien figurera dans mon post.
Bref je vous réserve un voyage au Mexique pour cet automne.
Enjoy !
Et bien non, je suis la. Bien la. De retour au boulot où l’ambiance s’est encore dégradée. Résultat des courses, je trouve enfin le temps de donner signe de vie sur ce blog, qui n’a finalement de raison d’etre que rapport au fait que bosser ca me fait chier.
Je rentre donc de 3 semaines de voyage incroyable avec 3 giga de photos et….. un carnet de route !!!! Je n’en suis pas peu fière, ça m’a demandé de l’obstination pour le tenir, mais étant donné les regrets que j’ai eu et que j’ai toujours de ne pas avoir fait celui de Madagascar, je m’y suis tenue.
Bon ok, il me reste les 3 derniers jours à rédiger… ce soir !
Bref, je me suis donc dit que, pour alimenter ce blog, vous faire partager mon expérience, voyager un peu en ces temps hautement déprimants de rentrée/reprise du boulot/allez c’est reparti pour un an, mais aussi pour pérenniser ce voyage écrit sur des feuilles de papier brouillon, que j’allais le publier ici. A raison d’un jour par jour ou un jour tous les 2 jours dépendant de ma charge de travail et de mon envie.. ou plutot de mon degré de flemme devrais-je dire !
Vous allez donc devoir attendre pour savoir si je me suis fait happée par un ouragan, croquée par un crocodile, boulottée par des moustiques géants, dépouillée par des bandits de grands chemins, si j’ai vu la mer, si le mezcal est bon, si les Mexicaines sont bonnes, enfin tout un tas de choses qui vous questionnent à l’intérieur de vous-même et que je suis allée tester pour vous dans ma grande bonté.
Parallèlement, je dois trier mes 3 Giga de photos et j’essaierai de mettre en ligne 1 jour chaque jour et le lien figurera dans mon post.
Bref je vous réserve un voyage au Mexique pour cet automne.
Enjoy !
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