20 novembre 2007

Et pendant ce temps au Mexique (18)

Jour 18 : Dimanche 2 Septembre

Ce matin, je suis morte et je reste à somnoler dans le lit suspendu pendant que Stéphane part en mission course au village qui est à 5 kms de la. Je me balance les yeux à demi-clos, j’ai l’impression d’être dans les arbres, c’est très agréable, très reposant, très irréel…

Quand je finis par me lever, c’est pour partir sur la petite plage privée pour goutter enfin à la mer des Caraïbes. L’eau est bonne, voire chaude et très calme. Il fait très beau. Je suis entrain de dorer au soleil quand Stéphane rentre de la chasse. Il a fait du stop aller-retour et revient avec bières, boite de thon et maïs, jambon, fromage et pain. C’est l’heure du pic nic. Je commence à manger mais je suis tout de suite écœurée par l’odeur et le gout immonde du « jambon à la mexicaine ». Puis nous siestons et partons nous baigner.

Ca fait du bien de n’avoir rien de prévu à part se reposer. Journée farniente. Je bouquine le Livre de sable de Borges pendant que Stéphane dépiaute au micro-couteau suisse une des nombreuses noix de coco qui jonchent le sol suite au passage de l’ouragan. Avec succès. Nous remontons au bungalow où je continue à me reposer tandis que Stéphane, hyperactif comme je ne le vois jamais, arrache quelques palmes mortes sur les arbres et va chercher un balai pour enlever la nature venue se déposer sur le sol de notre bungalow-terrasse. Il rencontre un couple de Français qui nous propose de les rejoindre au resto thaï auquel ils comptent se rendre, si le cœur nous en dit. Ce que nous faisons.

Je prend un cocktail du jour absolument infect , on commande un curry pour 2 et faisons connaissance avec Hélène et Medhi. C’est vrai qu’ils sont plutôt cool. Elle a l’air d’avoir pas mal de caractère, lui semble plus calme. Ils habitent aussi Paris. Après le diner, on retourne à Diamante K pour squatter la plage avec les 2 bières qu’il nous reste des courses. Apparemment on dérange la soirée en amoureux d’un type vautré dans un hamac et d’une bouteille de rouge. On continue de discuter une ou 2 heure encore. On se raconte nos voyages, on parle un peu de notre vie à Paris, on évoque l’ennui latent de cet endroit et prenons finalement la décision de se barrer le lendemain après avoir visité le site de Tulum pour aller à Playa del Carmen, une station balnéaire à 1h de route de la, ou l’on pense qu’il y a aura plus de monde et plus de choses à faire.

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