26 septembre 2008

La découverte de la frustration

Malo a donc 6 mois et Malo est de plus en plus conscient.
De lui, de moi, de son environnement, de ses propres limites.

Malo a l’évidence voudrait s’asseoir, se mettre debout, courir, marcher, faire des galipettes, lire du Proust et jouer à Guitar Hero.

Mais Malo pour l’instant ce qu’il sait faire c’est :
- Se retourner du ventre sur le dos ET du dos sur le ventre (la combinaison des deux pouvant donner un roulé boulé)
- Se tenir à peu près assis quand on le tient
- Rire
- Sourire
- Faire des sons. Beaucoup de sons. Mais rien de foncièrement intelligible
- Tenir ses pieds quand il est sur le dos
- Manger des purées de fruits et de légumes
- Faire des abdos sur un plan incliné
- Regarder intensément des jouets, les attraper et les manger

Donc même si c’est déjà pas mal, on est loin du compte.


Et petit Malo est frustré ! Oui ! Déjà ! Le pauvre il est pas rendu, mais ca je préfère pas lui expliquer encore. Alors je l’encourage. On s’organise des squats sur le lit de papa et maman avec pliens de jouets et on joue. Sinon, de toute façon il me pète les couilles.
Oui, parce qu’en ce moment, il est également entrain de découvrir que je ne fais pas partie de lui et que dans ces conditions, si je disparais dans la cuisine avec une pile d’assiettes, il y a quand même de fortes probabilités que je ne revienne jamais. Ca c’est ce qu’il croit. Alors il hurle le petit. Donc je passe beaucoup de temps avec lui pour préserver un volume sonore « raisonnable » et j’en suis ravie. Je le stimule et il a l’air aux anges. Il pousse des petits cris de joie qui me font fondre, il rit aux éclats et sourit, comme si le sourire était son mot préféré. J’espère que c’est un indicateur de bonheur car si c’est le cas, Dieu ce qu’il a l’air heureux et rien ne pourrait moi en ce moment me rendre plus heureuse aussi.

Après toutes ces émotions que je viens de vous transmettre de par le plus profond de mon être, et que quelque part ca me gêne toute cette dégoulinance d’amour, je vous propose de créer une diversion et de terminer sur du rire

Mon oncle : « Tu l’appelles « mon p’tit chat » malo ? »


Vous savez, il vaut mieux entendre ca qu’être sourd.

Parait-il.

2 commentaires:

Dadoofamily a dit…

oh putéhh j'avais pas compris... Nan parce que moi je l'appelle vraiment "mon petit chat".
Pff

Anonyme a dit…

Ah, toi aussi, tu as un oncle comme ça...