Jour 17 : Samedi 1er Septembre
J’ouvre les yeux. Stéphane n’est pas à côté de moi. Je l’appelle. Pas de réponse. Je trouve un petit mot sur le lit m’informant qu’il est parti et qu’il reviendra à 11h15. Le bus pour Tulum, notre destination finale sur la mer des Caraïbes part à 13h20. Il est 9h30. J’enfile mon maillot de bain, roule un pétard et part en direction de la piscine.
Personne. Je me baigne. Je fume mon pétard assise sur le bord de la piscine, les pieds dans l’eau puis je rentre me doucher et finir de préparer les affaires. Stéphane arrive à 11h15 pile. Miracle. Malgré cela, le départ est speed. On doit chopper un taxi, prendre un petit déjeuner/déjeuner avant les 4h30 de bus. Une fois la mission accomplie, on monte dans le bus et matons des films débiles en espagnol que nous comprenons à merveille. A la pause pipi-clope, nous faisons connaissance avec des Japonais. Lui bosse à l’ambassade du Japon à LA, elle, est encore à Tokyo. Ils vont également à Tulum et une fois là-bas, nous décidons de partager un taxi pour aller à 5 kms de la, dans le coin des ruines mayas ou se trouvent les cabanas sur la plage, cocotier et met turquoise compris.
On s’arrête d’abord à El Paraiso, le coup de cœur du Routard. Déjà il y a de la musique de merde qui émane du bar sur la plage, ça commence mal. La dame nous explique que c’est complet, ca se confirme. E puis, on apprend que les chambres qui sont dans des bâtiments, qui ne sont même pas sur la plage coutent un bras la nuit. Ouais, ok, ca pue carrément en fait. La Japonaise et moi partons en expédition par la plage pour voir ce qu’il en est ailleurs pendant que les hommes sirotent une bière en gardant les sacs.
On ne voit pas trop le passage de Dean, si ce n’est qu’il y a quelques merdes sur le sable et que les arbres semblent avoir un peu morflés jusqu'à ce que nous arrivions à ce qui devaient être des cabanas il y a 2 semaines. Tous les bungalows sont dévastés, inutilisables et désertés. Pourtant, le reste ne parait pas avoir trop souffert. Nous arrivons enfin à Diamante K. Ce nom vous dit quelque chose ? Cela signifie que vous aimez la junk TV, car Diamante K est le lieu de tournage de l’Ile de la Tentation ! Je ne peux m’empêcher d’essayer de reconnaitre les lieux. L’ambiance sable blanc-cocotier-statues-mer turquoise correspond. Mais pas de choc, genre « oh mais c’est la que truc a touché les nénés à machin ! » Déception ! Ici, les cabanas sont à 600 pesos soit 40 euros la nuit, on prend. On retourne chercher les hommes puis revenons nous installer.
Une fois de plus, la chance nous a souri car nous héritons du plus beau bungalow. Perché en hauteur dans les arbres, avec une immense terrasse ouverte devant, fermée sur les côtés. Par les trous entre les branches, on distingue le turquoise de la mer, le bleu du ciel et le blanc du sable. Très chouette. Grande et belle sdb pas trop rustique, petite déco sympa, ambiance coin de paradis. Le type nous explqiue que normalement, il la loue 2 fois plus cher, amis qu’a cause de Dean le bar-resto a été détruit par une énorme pierre et que bon, voila ils ont baissé leur prix de moitié.
Il est plus de 19h, la lumière commence à tomber. On n’a ni bière ni bar, on se renseigne sur les commodités alentours. Il y a 2 restos proches, un thaï et un autre moins cher. Nous prenons l’autre. Les tables sont disposées sur une terrasse naturelle de rochers qui plonge dans la mer. Le vent souffle très fort, mais je veux quand même être dehors. On choisit des fajitas mixtas y 2 sol por favor. Il y a un couple à une autre table et ces batards ont une bougie et pas nous. Nous demandons que justice soit faite, mais le type, navré nous explique que c’est la seule bougie qui a survécu à Dean. Heureusement, nous avons notre super lampe de poche, qui une fois allumée, nous permet de distinguer le contenu du plat. Puis, le couple part et nous héritons de la bougie. Je n’ai pas très faim et puis ca n’est pas très bon et en plus, je suis naze, pour changer. La soirée quasi-romantique se termine donc à 23h. Dodo tôt et grasse mat’ voila, le programme !
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1 commentaire:
décidement, c'est pas moche comme coin. ça ferait presque rêver quand j'entends les averses de grêle sur les vélux...
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