25 juillet 2007

Planète Mars

Une fois n’est pas coutume, je vais faire un report détaillé de mon week-end à Marseille.
OOOOOOOooooooooh Massilia....
Je ne te connaissais pas, je te mésestimais et aujourd’hui, j’avoue que si tu me faisais des avances je ne me refuserai pas !

Oui, donc, j’ai passé 3 jours de dépaysement total, un concentré de vacances en un week-end prolongé. De quoi recharger les batteries, relativiser les problèmes et regarder vers de nouveaux horizons. Le temps d’être sure une fois de plus qu’on a des amis, des vrais, des avec qui on grognera parce qu’on touchera pas nos retraites, des avec qui on s’extasiera sur le climat qui nous a permis de récolter 3 carottes et une feuille de salade, des avec qui on discutera rhumatismes et bon vieux temps.
Et ca c’est bon .

C’est juste ce dont j’avais besoin à un moment où je commençai sérieusement à ne plus réussir à encaisser toutes les mésaventures qui nous arrivaient.

Non, aujourd’hui il pleut, mais j’ai du bleu dans les yeux, du soleil dans les cheveux et des marques de maillot de bain sur le corps.

21h22 : le train entre en gare, je me précipite hors du wagon, clope au bec pour assouvir mon manque de nicotine et aller à la rencontre de copain Aurel et de sa copine que je n’ai jamais rencontré. Pté Aurel avec une fille, ca fait bizarre et je me demande bien de quel genre de fille il est tombé amoureux, Aurel l’inséduisable. Je le vois, je vois qu’il me cherche des yeux, je fais des signes, il ne m’a toujours pas vu. C’est sur, il ne me reconnaît pas parec que je suis une vieille peau.

21h45 : on est chez lui, bière pétard, discussion à bâtons rompus, je ne vois pas la soirée passer. Je suis parachuté 7 ans en arrière et c’est bon .

3h : gnéééé… a pu bière… a fatiguée la fille… a dormir…

Vendredi

11h : Après une petite grasse mat bien méritée, échafaudage du programme de la journée. Aujourd’hui, c’est calanque. Baignade. Soleil

13h :Excitée comme un puce je suis, on prend la voiture, on s’arrete et on commence à marcher. Putain c’est encore loin ? On fait un concours de celui qui râle le plus et Aurel gagne haut la main. On essaie de chopper des raccourcis qui sont tellement ardus qu’ils ne jouent absolument pas leur rôle de raccourcis. Même ils nous tendent des pièges pour nous faire tomber…. A chaque instant on croit que la mer va apparaître et non, c’est une autre montagne derrière laquelle il faut passer.
Et puis, enfin, après 1 heure et demi ou presque, nous arrivons à destination et voilà le paysage qui s’offre à nous


15h : Joie. On descend vers la mer, on trouve un petit coin et on plonge. L’eau est bonne, transparente, propre, il fait très beau. Je crois que je peux mourir maintenant.

Pic-nic, baignade, on donne du jambon aux poissons et ils se précipitent vers nous. Aquarium improvisé à nos pieds. Il y en a des jolis jaunes avec la queue rayée blanche et noire.

Je ne savais pas que les poissons aimaient le jambon.


4h plus tard, une fois le soleil un peu plus léger nous repartons en sens inverse et découvrons cette fois un raccourci, un vrai, un qui nous fait gagner 30 minutes sur le trajet, ce qui, vous vous en doutez, n’est pas négligeable après les moults bières bues sous le soleil.

20h : Je propose de faire une bouffe et me lance dans la confection d’un poulet aux olives, purée maison, le tout abondamment arrosé de ce divin rosé Syrah du Monop. Ce pétage de bide nous mènera jusqu'à 2 heure du matin autour de discussions a refaire le monde, à se remémorer le bon vieux temps (ah voyez ! ca commence déjà)

Samedi

Aujourd’hui c’est journée Babylone. Après une mauresque-steak frites sur le vieux port au soleil, nous commençons à explorer les rues de Marseille. Petites ruelles, étale de marchands, fruits et légumes à prix défiant toute concurrence, quartier qui rappelle le bled, nous arrivons au cours Julien, un espace de verdure avec pleins de petits bars/restos et des fontaines. Après une halte course de bières au Coccimarket, on improvise un pré-apéro au soleil. Apéro qui se poursuit à la maison, avant une bonne vielle tournée des zings marseillais, à l’ancienne. Petite déception, les bars sont pas terribles, on croise un pseudo punk qui s’est tatoué une croix en plein milieu du front, dénotant ainsi d’une intelligence rare, mais je profite de cette soirée pour discuter avec l’ami Aurel sans sa copine, restée à la maison, ne pouvant suivre le rythme pétard-bière que nous imposons. L’ami Aurel est amoureux et heureux, l’ami Aurel essaie de se calmer, il faut dire que l’ami Aurel est un bon vener à la base.

2h du mat’, le bar ferme. C’est le drame. On essaie de trouver une épicerie ouverte sans succès (premier mauvais point pour Marseille), on rentre dans un bar qui semble encore ouvert et le patron nous indique un autre endroit qui s’appelle le cosmic up en nous assurant que nous y trouverons de quoi se mettre dans le gosier. Après quelques hésitations sur la direction à prendre, il semble évident que nous avons trouvé le lieu. On entre et la, excellente surprise, on se retrouve dans un toute petite boite ambiance année 60, musique surf-garage.

On se pose au zing, on finit de boire tout notre argent, on esquisse qqs pas de danse. On se moque de la fille too much la bas, celle qui a une robe année 60 trop moche, des compensés rouge vernis, une queue de cheval haute qui tire sur le bleu, un air de vouloir paraître au moins 10 ans de moins que son age réel, et qui montre son string toutes les 3 secondes et puis, à sec aussi bien au niveau du porte monnaie que de la gorge, on finit par rentrer, cahin caha en zigzagant gaiement.


Dimanche

Le lever est dur, beaucoup plus dur, l’accumulation bière-pinard-petard commence à peser. Mais je ne peux pas rester au lit, je n’ai pas le droit, c’est le dernier jour, je dois…..je…. ron pshiiiiiiiiii..

Hein quoi ? midi déjà !

Moi vouloir encore me baigner.

Moi devoir car moi avoir bronzée côté face mais pas côté pile, plus moi avoir deux traits blancs au milieu du ventre, ca pas très chouette pour craner auprès des copains restés à Paris.

Direction autres calanques, celle des goudes.

Embouteillage, re-concours de ralage. Putain Marseille, c’est bien, t’es encore dans Marseille que t’as l’impression d’être dans des petits villages, qui se collent certes, mais chacune de ces maisonnettes avec leur terrasse ou leur jardin donnant sur la mer me font baver de jalousie. Enfin, on arrive. On sort le picnic, la baignade est top, on se choppe des fous-rires en parlant en remplaçant toutes les voyelles par des « i » (sili, tipidiqui hihihi) (oui le pétard était bon aussi visiblement, je vois pas d’autre explication) mais il faut rentrer car mon train décolle à 21h.

Je prend encore quelques photos en inversant le bleu du ciel avec du rouge, le rouge de la rage qui me submerge à l’idée de rentrer à Paris


Et voilà c’est fini, je monte dans le train.

J’ai la bonne surprise de découvrir que je suis en première, je m’installe et quand je me réveille, je suis à paris, où mon chéri d’amour m’attend vaillamment. Il m’a même préparé un gateau au yaourt, mais moi tout ce qui m’intéresse c’est : « bière ! »

Au final, un bon petit week-end revival de mes 18-25 ans. Soleil, errer dans les rues de babylone bière à la main, on se fout des apparences, on est pas présentables ? Et ben, tant mieux ! et on t’emmerde toi babylonien perverti ! toi qui venere le dieu de la consommation et de la pseudo-bonne présentation ! Je te conchie. Et j’en suis fière.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Te reste plus qu'à lire la trilogie marseillaise de Jean-Claude Izzo pour prolonger le plaisir.

Anonyme a dit…

crOooooOtte
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-):-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)
:-)

La Nonne a dit…

dis jean mouloud, ta mère t'a puni, t'as pas le droit de sortir et c'est tout ce que tu as trouvé à faire ?

je vois que ça...

mon pauvre, je t'offrirai bien une vie, mais plein de courgae que tu es tu postes en anonyme

Dommage

Anonyme a dit…

Non moi c'est Jean Claude Gourdin..

Anonyme a dit…

piti, ji sivi pi ni pli qui li pissi migi di jibi...

Et puis hop, je "co-conchie". soyons fous.

La Nonne a dit…

çi i tric di fi !!!!
hihihi


wilcime bick vin'di !

Anonyme a dit…

ji fisi çi qui j'iti jin... C'iti tri mirri! Dilir!!!

La Nonne a dit…

c'est pas parce qu'on est vieilles qu'on est plus jeunes !

heu...