17 octobre 2007

Et pendant ce temps au Mexique (11)

Jour 11 : Dimanche 26 Aout

Réveil câlin. Lever effectif vers 10h. Stéphane part nous chercher le petit déjeuner : Toast au miel et café pour moi, milk shake banane pour lui. Puis direction la mer pour le 1er bain de la journée. Sur le chemin du retour, nous croisons nos 2 nouveaux copains et décidons de partir ensemble à Mazunte pour voir le musée de la Tortue. Nous croisons également Maurizio qui nous parle d’une ballade en pirogue dans les mangroves pour voir crocodiles et autres animaux. Il propose même de nous accompagner et nous dit qu’il nous rejoint. Comme d’habitude nous ne le verrons pas.

On choppe un collectivo qui nous amène à destination et nous visitons le musée. Puis nous partons sur la plage pour manger un quesadilla et de la sol. L’estomac rempli, nous partons en quête de la pirogue. Il faut reprendre un collectivo pour atteindre la plage écolo de Ventimilla. On part pour un tour et trouvons sur notre chemin (et dans notre pirogue) John Lennon, le serveur qui nous a indiqué Maurizio et ses potes. On voit effectivement quelques crocodiles, des tortues et des oiseaux dans les lagunes. C’est incroyable. Bizarrement, je n’ai pas peur. John nous fait tourner un pétard.

Puis nous revenons à notre point de départ et un des potes de John nous propose de nous avancer sur le route de Zipolite dans sa cox décapotable. On est 8 dans la caisse. Stéphane et moi sommes assis sur les portières arrière et on trace dans le forêt les cheveux au vent. On termine la route en collectivo. C’est l’heure du 2ème bain sous la pluie et puis, naturellement de l’apéro.

Les hommes partent chercher les bières pendant que je me douche sur le balcon. Après s’être enfilé nos 2 packs de bières, direction hamburger. On se rend compte qu’on est mort de fatigue et une fois le diner terminé tout le monde regagne ses pénates pour l’ultime nuit à Zipolite.

Stéphane s’endort immédiatement, mais j’entends des bruits bizarres dans la chambre. Comme des battements d’ailes. Très fort. Ca ne s’arrête pas. Ca fait un boucan du tonnerre et je commence à légèrement flipper. Je me décide à réveiller Stéphane pour qu’il nous sauve du monstre qui squatte. On allume la lumière et Stéphane repère un énorme papillon de nuit. Un truc qui doit bien faire 50 cms d’envergure, noir. J’ai horreur des papillons de nuit. J’ai peur qu’il se prenne dans la moustiquaire et nous attaque pour nous sucer le sang. Stéphane entreprend de faire sortir la chose. Il balance des chaussettes au plafond pour le faire bouger. Ca n’est pas très concluant, la chose ne semble pas vouloir sortir. Je ne regarde pas trop mais j’entends des grands coups. Je demande à Stéphane ce qu’il tente de faire, s’il essaie de tuer la chose. J’apprends que oui, je suis horrifiée. Finalement, il réussit à attirer la bête sanguinaire sur la lampe électrique et oh miracle à la faire sortir par la fenêtre. Victoire. Soulagement ! Je ne pensais pas qu’on y arriverait.
Stéphane est mon héros et nous endormons enfin du sommeil du juste.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ah ouais, le héros qui balance ses chaussettes pour effrayer le bÊte...de la vraie graine d'Indiana Jones ;-)

Daphnénuphar a dit…

Beurk, je déteste les beutes qui volent en faisant plein de bruit...