Jour 7 : Mercredi 22 Aout.
Trouver le bus pour Monte Alban n’a pas été une mince affaire. Informations contradictoires entre ce que nous avaient dit les gens de l’hôtel, le guide et les gens dans la rue. Finalement, on y parvient, à bout de souffle et par chance, bien à l’heure. C’est sur un « alala, quel bordel ! » que nous rencontrons Sonia, une autre française qui voulait aussi faire « solo Monte Alban ». Elle a l’air plutôt cool, habillée un peu bab’, elle vient aussi de Paris. Pour changer.
Puis nous montons dans le bus et nos routes se séparent. Pour l’instant. Il ne fait pas très beau, c’est dommage. Je suis déçue, j’aurais voulu voir le site sous le soleil. Il est perché au sommet d’une montagne surplombant la vallée de Oaxaca. La cime en a été aplanie pour l’aménagement. On est un peu complètement à 2 à l’heure après la soirée de la veille et notre course effrénée au réveil. On fait quelques pas, gravit quelques marches et on se pose. On contemple. On s’empreigne des vieilles pierres, témoins d’une époque lointaine, d’une culture si différente. Seul le soleil manque, mais la lumière est belle. Après 2h de visite/marche, on se pose pour l’heure qui nous reste autour d’un expresso doble sur une terrasse donnant sur la vallée.
De retour en ville, on échafaude le plan d’attaque des achats de ce qui a été repéré. Animaux en bois, cadeau pour les frères de Stéphane, pour mon frère, ma mère, Jean-Pierre, moi-même, la maison.. Nous arpentons, les rues, négocions, choisissons pendant des heures. A 19h, on a rendez-vous avec Sonia. Le compte à rebours est enclenché. Finalement, à 18h30, tout est terminé et nous nous posons enfin sur la même terrasse du Zocalo que la veille, après cet après-midi marathon. Sonia aussi est en avance. Elle arrive à 18h45 et nous avons enfin le temps de faire vraiment connaissance. Elle est réellement sympa, tranquille. Après l’apéro, la faim se fait sentir, on a grignoté des pâtisseries achetées au vol ce matin toute la journée. Nous entrons chez Tino’s pour manger un morceau. C’est plutôt moche, mais nous ne nous attardons pas. Le temps de manger et nous repartons vers le bar du concert de la veille profiter des cocktails à moitié-prix.
L’arme choisie est la margaritha. Une, deux, trois, heu… ca se boit bien cette machin-la.. la conversation se délie, on rigole bien, on parle musique, et on décide de se revoir à Paris. Malheureusement, on ne peut pas rester la toute la soirée, car Sonia a un bus de nuit vers 11h30 et nous devons nous coucher tôt pour prendre le van direction le Sud-sud, la playa, quoi, le repos, le farniente.. à 7h30. De retour a l’hôtel, on finalise le rangement des affaires. Emballer toutes ces bidules en bois n’est pas une mince affaire, il reste 2 semaines de voyage, ca va être chaud de ne rien casser. Puis nous nous endormons une dernière fois dans la jolie ville de Oaxaca.
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1 commentaire:
argh!! ca me donne trop envie d'y retourner!
je sens l'arrivée sur Zipolite... j'en ai des frissons...
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