15 octobre 2007

Et pendant ce temps au Mexique (9)

Jour 9 : Vendredi 24 Aout

Il est 10h quand nous nous réveillons. Stéphane part faire un tour sur la plage pendant que je me réveille doucement. Il repère un resto un peu plus loin pour le petit dej et nous partons manger au soleil fruits, yaourt et café absolument insipide face à la mer. Nous repérons Maurizio, le sauveteur dont nous a parlé le serveur de la veille. Stéphane l’interpelle, et le type stoppe son quad. Tout est bien car il peut nous aider dans notre quête. Il nous donne même un échantillon pour patienter jusqu'à son retour 1h, 1h30 plus tard. Après le petit déjeuner, il est temps de rentrer pour changer de bungalow. C’est somptueux. Très spacieux, sur 2 étages, terrasse vue sur toute la crique, la mer et la jungle où sont nichés quelques bungalows aux toits de palme. Au rez-de-chaussée, une table haute/ bar pour manger tout en regardant les vagues, au 1er étage, la chambre. Comme toujours la moustiquaire sur le lit crée une ambiance très romantique, aventure. La salle de bains est située au bout du balcon, dehors mais à l’abri, ce qui signifie que l’on peut également prendre sa douche face à la mer. C’est bon, on prend !

Je roule un petit joint pour fêter notre emménagement et Stéphane part faire une sieste, pendant que je nettoie la salle de bain et organise les affaires, prise de folie cannabitique. Puis je pars nous chercher 2 verres d’agua fresca (des fruits frais mixé avec de l’eau, un vrai délice) papaye/melon et ananas/melon, ainsi qu’un yaourt au miel avec muesli et banane. Je réveille le chéri en l’appâtant avec la nourriture et nous partons nous baigner. De retour au bungalow, la pluie se met à tomber. Nous décidons de partir encapés de pluie pour une expédition bière/ nourriture. Il pleut à seau, c’est plutôt cool. L’unique rue de Zipolite est quasi déserte et inondée, on croise quelques personnes emmaillotées dans des kways etc. De retour au bungalow, on piquenique sur la terrasse en regardant la pluie s’abattre sur notre crique, déchainant les flots. Les couleurs sont vraiment chouettes.

Finalement, avec tout ca, on a pas vu Maurizio et je psychote un peu. La pluie se calme et nous sortons pour diner et apéroter. Un tour rapide par l’Alquimista où nous apprenons que Maurizio est dans le coin. On décide de prendre une bière installés sur un siège balançoire. C’est très beau ce cadre cette ambiance.. et la, tadam ! Maurizio débarque, nous explique une histoire de police, nous dit qu’il a ce qu’il nous faut et nous invite fumer un peu avec lui. Nous montons dans son bungalow et il roule deux énormes pétards … purs. Nous les fumons en contemplant la vue, étonnées que cela ne nous fasse pas autant d’effet que nous l’imaginions. Je commence à avoir faim et nous commençons à prendre congé de notre sauve(te)ur quand je commence à avoir la tête qui tourne, des vertiges/déformations de l’espace et autres sueurs froides. J’ai besoin de m’asseoir mais je fais comme si tout allait pour le mieux. Je me débrouille tellement bien que Stéphane n’a rien remarqué et taille le bout de gras pendant que je suis au bord de la mort. Je lance quelques signaux de détresse, qu’il capte – Dieu merci !- et nous parvenons jusqu’a la plage où j’arrive par miracle à m’asseoir sur un rondin de bois. Ca commence à aller mieux. On s’attable avec un coca et blam, Stéphane, jusque la intact, subit une explosion du cerveau. Un moment d’accalmie nous permet d’atteindre un restaurant où il passe du Abba. Stéphane, défoncé, kiffe. Je commence à redescendre et la débute une soirée silencieuse, Stéphane trippant dans son coin tel un autiste, lâchant un ou 2 mots toutes les 30 minutes et moi subissant toute sorte de musiques de merde en mangeant un filet de poisson que je trouvais trop cuit.

De retour au bungalow, Stéphane part directement écraser l’oreiller tandis que je m’en fume un dernier sur la terrasse avant de moi-même rejoindre les bras de Morphée.

Aucun commentaire: