04 juin 2007

Encore un matin...

Je crois que je vais créer des catégories et je crois qu’il y en a une qui va s’appeler schkoumoune, parce qu'en 3 mois d’existence, il y a déjà 2 posts dans ce blog qui y font allusion, sans compter ceux morts-nés, voués à n’être jamais publiés, condamnés à être perdus dans un dossier mes documents /textes/samèrelaputemaispourquomoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii et la franchement j’en ai un 3ème.
Un que je vais vous livrer pour me délivrer, l’exorcisme ayant peu d’effet sur moi.

Nous sommes Jeudi, le jour se lève, les oiseaux gazouillent et mon réveil sonne pour la 4ème fois (soit 4*9 minutes = 36 minutes). Copain est juste à côté, je fais le chat et profite de ces derniers instants dans ses bras. Et la, je ne sais pas pourquoi, ma tête entre en communication avec moi et me crie un truc du genre « putain mais je suis sure que tu as perdu ton appareil photo ! »

Sursaut.

Je ne gazouille mais plus du tout, je suis plutôt entrain de faire des bonds à la recherche de mon sac en essayant de réprimer les cris qui essaient de sortir de ma gorge. Je mets la main sur mon sac, puis dans mon sac. Comme d’hab, je ne trouve rien, alors je vide mon sac par terre (excellente technique pour perdre pleins de choses par ailleurs) et la, mon horrible intuition se confirme : soit mon appareil photo s’est transformé en tampax, soit il n’est pas dans mon sac . Pas dans l’appartement non plus, conclue-je après un retournage en règle d’une bonne demi-heure. Je pleure de rage. Je suis trop conne et ça m’épuise. J’ai perdu mon appareil, c’est sur. A moins qu’il soit resté au boulot quand j’ai vidé mon sac pour trouver mes clopes / mon briquet / mes sous… Mais ma tête me dit que c’est impossible, que j’ai regardé derrière moi en partant parce que justement, je trouvais mon sac plus léger. C’est sur, je me le suis fait piquer dans le métro ou dans la rue. Ca m’apprendra à ne jamais le fermer.

A ce stade la, je ne pleure plus, je hurle de rage. A ce stade la, l’immeuble entier est debout et commence à évacuer. A ce stade la, j’ai tenté de fracasser l’intégralité des affaires qui sont dans mon sac, mais ce putain de parapluie de merde est décidément bien solide pour un putain de parapluie de merde !

Au stade suivant, Chouchou essaie de m’expliquer que taper très fort ses mains sur le fond de la baignoire en série de 30 ne fera pas revenir mon appareil, mais ça ne prend pas. Il est dans le complot visant à ce que tout objet auquel je tiens soit cassé / perdu / volé. Je le sais. Il a pété mon mug à fleur.

Je finis par me calmer quand je me rends compte que je devrais être au boulot et je file. La demi heure de métro est infernale. Y sera-t-il ? N’y sera-t-il pas ? Ma carrière intersidérale de photographe est-elle finie avant même d’avoir pu commencer ?

Je vous passe le dénouement où bien sûr, mon appareil photo m’attend sagement sur mon bureau, et ma carrière de photographe reprend son cours. Si vous me connaissiez, vous l’auriez deviné des les premières lignes.

Oui, mais ça n’est pas fini. Vous connaissez les effets de bords ? Vous savez, les conséquences pénibles d’un acte irréfléchi comme par exemple de vouloir fracasser le contenu de son sac en s’apercevant que son appareil photo n’y est pas. ..

Nous sommes donc Samedi et je me dirige d’un pas estival vers mon cours de danse. Récemment j’ai découvert qu’en faisant l’effort de transférer de la musique sur mon portable et en mettant les écouteurs dans les oreilles, je pouvais vivre de chouettes moments (cf. le post in between dreams). Cela fait donc 3 semaines que je kiffe le métro. Oui, donc je me dirige vers le métro, sors mes écouteurs, bien décidée à agrémenter ce soleil d’un petit Jack Johnson qui me permettrait par ailleurs d’évacuer le stress du à ma nullité crasse en danse hip hop, même que tout le monde le remarque et me regarde et même qu’après, ils passent sûrement des heures à se moquer de moi, parce que c’est sur, ils n’ont que ça à foutre. Hop, je déroule le fil, je prend le téléphone, je fais rentrer le petit bitoniot dans le truc-truc de mon téléphone. J’ai du mal l’enfoncer parce qu’il est tombé. Je réessaie. Putain mais mes doigts veulent-ils bien obéir !? Ah oui, ils obéissent. En revanche, le bidule ne tient plus . Et pourquoi donc ? parce qu’il est cassééééé ! et pourquoi donc ? parce que la tentative de fracassage de parapluie s’est soldé par un fracassage de casque. Et ouiiiiiiiiiiii. J’ai peut-être pas perdu mon appareil photo, mais j’en ai quand même profité pour niquer mon casque. Donc toute possibilité de musique itinérante. La musique, mon autre passion, avec la photo. Ben ouais.
Putain je suis conne, je m’épuise. ..

Pour me punir, j’ai explosé mon fard à paupières par terre ce matin. Alors qu’en plus, je voulais même pas en mettre. Alors qu’en plus j’aime pas passer l’aspirateur le matin dans la salle de bain.

Pour me punir, j’envisage de me fracasser la tête

Avec une bonne bouteille de pinard

Ouais

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis morte de rire... Quel suspense! On sent la tension et tout.

Chachou a dit…

Ca me rappelle mes aventures avec ma machine a laver et ses corollaires... en tout que Grande Pretresse de la Schkoumoune, sache que je compatis avec toi !
Et pour le fracassage de crane... ŻUBRÓWKA FRAPPEE !Yeeeeeeeeeaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh

La Nonne a dit…

22 : ouais, je rigoel miantenant mais je rigiolais mais alors pas du tout au moment M

chachou, toi grand pretresse schkoumoune moi nonne de murphy